5+5 = Maxence Cyrin

Maxence Cyrin est un musicien surprenant puisqu’il n’a cessé, au fil de ses albums d’aborder des genres musicaux (techno, pop…) habituellement peu fréquentés par les pianistes classiques.,  Avec »The Fantasist » sorti en 2012, il signe son album le plus personnel et le plus réussi. Une raison suffisante pour s’intéresser de près aux disques de chevet de cet homme élégant.

mai 2012

5 disques du moment :

Nicolas Comment et Xavier Waechter -« Retrouvailles »
Sur des textes du poète Bernard Lamarche-Vadelle, la voix grave de Nicolas Comment se distille sur les musiques aux ambiances cinématographiques de Xavier Waechter. Un très beau disque.

, Justice,  -« Audio, Vidéo, Disco »
J’aime beaucoup ce deuxième opus qui marrie avec subtilité rock progressif et électro.

Cascadeur -« The Human Octopus »
une très belle écriture pop et orchestrale caressée par une voix d’ange.

Kitsuné -« Parisien II »
Un panorama electro-pop fort agréable à  l’oreille.

Sébastien Tellier -« My God is Blue »
Le retour du prophète ! L’écriture est riche, dense et pas si évidente que ça. Je le sais car j’ai adapté tout l’album pour piano mécanique lors d’une installation à  la galerie Emmnuel Perrotin.

5 disques pour toujours :

Burt Bacharach -« Burt Bacharach sings his own hits »
Sous une apparente mièvrerie se cache un maitre du songwriting fasciné par l’élégance.

LFO – » Frequencies »
La perfection techno, très proche de Kraftwerk mais avec un son nouveau pour l’époque.

Polygon Window -« Surfing on sine waves »
Un project ambiant d’Apex Twin.,  Avec LFO, c’est la bande-son idéale des 90’s.

Richard Wagner -« Tristan et Isolde »
Le plus grand chef-d’oeuvre du romantisme tout simplement.

Frank Sinatra – « Only the lonely »
Un grand orchestre, des chansons d’amour désespérées et The Voice au somment de son art !

la chronique de l’album par Denis Zorgniotti