Chroniques Express 95

MY IMAGINERY LOVES / HELLO BYE BYE / CORY CHISEL AND THE WANDERING SONS / GREENTHIEF / ERIK TRUFFAZ QUARTET / THE SPINTO BAND / TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY / ERIC SHAW AND THE BEAT / LUMINOCOLOR / DUEL / LUGANO FELL / BMX BANDITS / STUBBORN HEART / ISAAC DELUSION / WOVENHAND / ZENZILE

 

MY IMAGINARY LOVES – Unemotional (EP)

A Toulouse, on additionne les projets mais on ne soustrait pas le talent. On connaissait déjà  Call me Loretta et Die ! Die ! My darling (avec Stéphanie Commenay commune aux deux groupes), voici désormais My Imaginary Loves regroupant des membres des deux groupes + Elsa, clavieriste d’E becomes I. Le style des trois groupes est plus ou moins identique (une noise aux accents pop, à  moins que ce ne soit une pop quelque peu brusquée par des attaques noise), même si on reconnaîtra à  My Imaginary Loves une âme plus sensible. La faute ou plutôt la chance à  un line up 100% féminin qui tire plus la musique du côté de l’émotion brute et non moins électrique. Dès lors entre rage et grâce, on plonge à  fond dans ses six titres à  la beauté cabossée, qui rappellent autant Sonic Youth, PJ Harvey, que Veruca Salt. Un plaisir qui, lui, n’est pas imaginaire. (4.0) Denis Zorgniotti
Dead Bees – Novembre 2012


HELLO BYE BYE – Let’s live happy waiting for your dying day (EP)

Après un premier album remarqué en 2010, revoici Hello Bye Bye dans un EP dont la pochette nous en dit déjà  beaucoup sur la voie empruntée : une rangée d’hommes squelettes qui évoque grandement le clip de Chemical Brothers, hey Girl, Hey boy. Je vais loin dans ma comparaison, ? Ecoutez donc Let’s live happy waiting for our dying day, part1 : ne dirait-on pas un inédit du groupe anglais ? , Le genre de musique qui vous donne immanquablement envie d’aller danser dans une extase new wave, tout en ne bradant pas la qualité musicale. D’ailleurs on en reprend une deuxième dose dans une part2 encore plus dancefloor. Pourtant, avec les Bordelais, il faut dérouler le fil et écouter les trois titres entre ces deux parties., Histoire de revenir,  à , l’essence même de la musique du groupe. Car Hello Bye Bye n’est pas naturellement électronique et vient à  la base de la pop – le groupe reprend d’ailleurs Where’s my mind dans une version claire et aérée (et un final électrifié, faut quand même pas déconner !)., Les beats, les, sonorités, froissées de potards tournée en tout sens (rappelant le fondateur Itchy and Scratchy de Daft Punk), l’armada de claviers, , ne sont, là  que pour booster une musique infiniment mélodique. Sur Famous, Better day et Life is now,  se cristallise vraiment un format pop, dans l’écriture musicale oscille entre Bloc Party pour ce même côté incisif et la constellation Broken Social Scene/ Stars, pour cette même pureté d’écriture. Et il y a toujours cette volonté de faire bouger propre à  LCD SoundSystem par exemple, même sur le mélancolique Life is now. De purs moments de plaisir où le corps et l’esprit sont autant contentés l’un que l’autre. (4.5) Denis Zorgniotti
All You Need – Décembre 2012

 

CORY CHISEL AND THE WANDERING SONS – Old Believers

Cory Chisel est un pur produit de l’Amérique : né dans le Minnesota, il a grandi aux sons de Robert Johnson, Howlin’ Wolf, Bob Dylan et Johnny Cash. Normal dès lors que devenu adulte, l’Américain fasse dans l’Americana pur jus. Avec sa voix à  la Bruce Springsteen et une production à  l’ancienne (dû à  Brendan Benson en direct de Nashville), qui se met totalement au diapason des différents, styles musicaux visités par Cory Chisel et son groupe The Wandering Sons (un nom qui fleure bon la légende des USA profonds). c’est du bel ouvrage entre blues, rock, folk, avec parfois des accents soul (I’ve been accused, Wood Drake), mais parfois un peu plan plan…Dommage, à  l’écoute de certains morceaux, on pouvait espérer plus. L’ouverture This is now it goes avec en voix lead Adriel Denae ressuscite la douceur mystérieuse de Cowboy Junkies – on aimerait d’ailleurs plus l’entendre cette jolie voix féminine, en parfaite symbiose avec Cory Chisel dans des choeurs Prefab Sprout-ien. Quelques morceaux brillent d’idées qui coulent moins de source, que ce soit sur des détails (les choeurs et la mandoline sur Please Tell Me) ou sur la globalité (Seventeen, Foxgloves, LE morceau du disque). Corey Chisel and the Wandering Sons se détachent des figures classiques, de l’Americana, et çe fait rudement du bien. (3.0) Denis Zorgniotti
Readymade records / Modulor – Octobre 2012

 

GREENTHIEF – Retribution (EP)

Dans la famille Muse, passez moi le fils australien. Du mastodonte anglais, Greenthief en possède tous les stigmates : gros riff lourd, sens de la mélodie épique, structure progressive…et prétention endémique. Le trio ne fait pas dans la demi-mesure et affleure le métal et la musique gothique dans une même volonté de puissance. Cet EP a beau être autoproduit, c’est-à -dire sans label, il a bénéficié du concours du producteur vétéran, Steve James (Sex Pistols, The Jam) et de Tim Young (Placebo) au mastering…ce qui tempère, ce que l’on met, derrière le mot »autoproduction ». Greenthief veut être un groupe qui compte et qui finissent dans les stades, il s’en donne les moyens. Dommage que tout cela manque de finesse, que le groupe s’écoute un peu trop jouer…Même si un titre comme Mayan Dawn récèle sur sa longueur (8’41), de bons moments et de saines accalmies. Pour le reste, si vous êtes fans de Muse, allez-y en attendant le long format en 2013..Pour les autres, passez votre chemin, Greenthief vous paraîtra un, peu boursoufflé. (2.0) Denis Zorgniotti
Autoproduit – Décembre 2012

 

ERIK TRUFFAZ QUARTET – El Tiempo de la Revolucion

Pour ce nouvel album du, Erik Truffaz Quartet, deux ans après le remarquable In Between,, Sophie Hunger, a laissé la place à Anna Aaron, sur trois titres chantés qui donnent à  El Tiempo de la Revolucion, une couleur jazzy lounge évoquant les productions du,  label, G-Stone Recordings, de, Kruder & Dorfmeister. Pour le reste,,  c’est bel un bien un album de jazz nocturne que nous offre là , Erik Truffaz, et ses musiciens. Un disque dans lequel la trompette sourde de, Truffaz, fait encore des merveilles.Entouré de claviers (piano, orgue Hammond) et d’une section rythmique bass batterie parfaitement accordée,Truffaz, déroule des titres parfaits, nous rappelant que l’ombre de, Miles Davis, n’est jamais très loin (Istambul Tango, Mr K). Après presque 20 ans de carrière, le musiciens d’origine suisse continue de,  proposer des albums aux tonalités changeantes, nourris d’influences diverses et variées, mais avec un style qui reste unique et qui continue de s’exprimer magistralement d’album en album.(4.0) Benoît Richard
Blue Note / EMI – Novembre 2012

 

THE SPINTO BAND – Shy Pursuit

Six longues années ont beau s’être écoulées depuis l’album Nice And Nicely Done, et son single Oh Mandy, The Spinto Band, ne semble pas avoir avancé d’un pouce, parvenant toujours à  garder ce côté juvénile, insouciant et désordonnée qui fait le charme du groupe depuis ses débuts., Sans grande surprise donc, mais avec un certain plaisir, on découvre ce troisième album (après Moonwink, en 2008) composé par ces petits gars originaires du Delaware toujours aussi doués pour les mélodies accrocheuses et printanières, encore présentes en nombre sur Shy Pursuit., Avec 10 nouvelles compositions fraiches et gentiment débridées,, The Spinto Band, signe là  un nouvel album pas prétentieux pour deux sous qui sent bon le DIY, le dilettantisme et la décontraction »un peu comme chez le bordelais, Kim, auquel on peut penser ici pour le côté facile et insouciant qui se dégage de toutes ces chansons pleines de charme et d’humilité. (3.5) Benoît Richard
62TV records / Pias – Novembre 2012

TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY – Fireman EP

Seul ou accompagné,, Tahiti Boy,  est une formule toujours gagnante ! La preuve une fois de plus avec ce nouvel Ep réalisé en compagnie de la, Palmtree Family, la même avec laquelle il avait sortie le formidable Good Children Goes to Heavenen 2008., Après une parenthèse en forme de collaboration avec l’impayable, Mr Oizo, pour la bande originale du film Wrong,, Tahiti Boy, est de retour avec un nouvel EP et 4 nouveaux titres qui ont la particularité d’aller dans des directions très différentes. Un Ep dans lequel le groupe montre une toute nouvelle facette de son talent créatif., Et comme par le passé, la musique de  Tahiti Boy & the Palmtree Family, impressionne par sa variété et par son côté multiforme. Nourrie de choeurs, de cordes mais aussi cette fois de sonorités électroniques, Fireman Ep constitue un avant-goût assez réjouissant de ce que pourrait être le prochain album. (4.0) Benoît Richard
Edge of Town – Novembre 2012


DAVID SHAW AND THE BEAT – So It Goes

So It Goes, est le premier album de, David Shaw, un garçon connu par le passé sous le pseudo de, Siskid , mais connu aussi pour avoir collaboré notamment avecArnaud Rebotini, et, Ivan Smagghe, dans leur fameux projet, Black Strobe . Là , il nous propose une production, au départ sapée comme un disque de, Depeche Mode, mais qui,  se démarque ensuite assez vite de l’incontournable référence new wave des années 80, pour aller vers une musique électro-techno-pop et plus personnelle, alliant, avec un certain brio, beats et gimmicks dance-floor à  des sonorités et à  des mélodies plus pop. Le point culminant de l’album se trouvant en toute fin de tracklist avec un titre de 10 minutes absolument hypnotique auquel on trouverait presque des similitudes avec, Underworld, ou même avec le I Feel love, de, Donna Summer, ;, Giorgio Moroder. Avec ça, si ça donne pas envie »(3.5) Benoît Richard
Her Majesty’s Ship – Novembre 2012

 

LUMINOCOLOR – Résonances

Indéniablement,, Luminocolor, porte bien son nom. Il suffit d’écouter quelques titres de leur second album (le premier,, , déjà  très bon, était sorti en 2008), pour se rendre compte à  quel point la lumière et la couleur semblent faire partie intégrante de leur palette instrumentale., Car des instruments il n’en manque chez ce groupe. Comme avec, Berg Sans Nipple, il a quelques années, c’est de cette richesse instrumentale et sonore que, Benoît Farine, et, Olivier Minne, les deux piliers du groupe, tirent la force et l’originalité de leur projet, n’hésitant pas à  mélanger des sons captés aux quatre coins du monde (Burundi,,  Vietnam, forêt Guyanaise ») à  des instruments (saxophone, clarinette, mélodica, scie musicale, mandoline »), le tout dans un vaste patchwork sonores et musical extrêmement stimulant., Le résultat donne un disque folktronica, jazz, très convaincant signé sur, Laybell, qui nous avait présenté il y a quelques mois l’electronica plutôt original de de, Two Left Ears. (4.0) Benoît Richard
Laybell – Octobre 2012

 

DUEL – Vertiges #1

La pop en français se porte bien merci ! Nouvelle preuve de cette récente vitalité : Duel, un duo (Julien Boulfray et Brieuc Carnaille) qui, en dépit de son nom, fait plus dans la réconciliation que dans l’affrontement. Musique d’aujourd’hui et réminiscence 80’s, écriture pop et chant en français, évidence mélodique et qualité d’écriture,, Duel arrive à  tout concilier et cela ne se fait pas sans un certain talent. Non sans une certaine ampleur (Oslo et ses trompettes, Mourir au combat et ses cordes), la paire évoquera plus un Pulp en français (Caramel) qu’un, Luna Parker ou même Bashung, souvent cité comme référence par Duel. Le groupe ne se cloître pas dans un style précis (ce n’est pas Lescop même si les claviers sont bien présents notamment sur le plus new wave, la grâce des acrobates) et fait dans la pop tout simplement. Mais par sa qualité de textes, de composition, d’arrangements (avec l’aide de deux Jil is Lucky), Duel fait faire un saut qualitatif à  une musique faite pour passer dans les grands médias et pour toucher un large public. On en reparlera très vite… un Vertige#2 est déjà  dans les tuyaux. (3.5) Denis Zorgniotti
Roy Music – Novembre 2012

 

LUGANO FELL – Arcxicon

Arcxicon est un bien étrange disque composé par James Taylor, ancien membre du duo, Swayzak, qui nous avait régalé dans les années 90/2000 avec une poignée d’albums de tech-house qui restent aujourd’hui encore des références en la matière. Ici il est question d’une toute autre musique. Une musique ambient, composée en direct sur deux pistes à  partir des vinyles de musique classiques récupérés ici et là . Une démarche expérimentale qui se traduit par 9 titres assez intenses, très compacts, dans lesquels résonnent les boucles, les samples de cordes, de piano, passés à  travers les effets et les filtres mis en place par, James Taylor. Devenu au fil des années, presque un esthète en la matière,, Lugano Fell, parvient à  créer sur cet album des ambiances nocturnes parfois oppressantes, en tout cas souvent empruntes de mystère, comme une sorte de B.O pour château hanté assez réussie qui contraste en tout cas avec le son dansant des années,  Swayzak, et qui montre que le garçon a tourné (définitivement ?) la page dance-floor avec succès. (3.5) Benoît Richard
Mental Groove – Octobre 2012

 

BMX BANDITS – BMX Bandits in Space

« Les BMX Bandits viennent de sortir leur 11ème album et c’est loin d’être le plus mauvais ! » C.’est sans doute la réflexion que vous pourrez-vous faire après avoir écoute ce très beau BMX Bandits in Space, un disque qui marque le retour au sein du groupe de deux membres fondateurs :, Jim McCulloch, et, Sean Dickson., Un disque en forme de concept pour ces vétérans de scène pop anglaise des années 80 qui reviennent en cette année 2012 bien inspirés avec une somme de chansons plus délicieuses les unes que les autres, baignée de douces harmonies et surtout portées par des mélodies langoureuses qui rendent cet production aimable du début à  la fin., Avec une classe et une décontraction qui n’a rien à  envier (par exemple) à  celle des, High Llamas, les, BMX Bandits, signent là  un retour plus que réussi avec un album de copains, chaleureux et réconfortant qui vous mettra sûrement un peu de baume au coeur. (4.0) Benoît Richard
Elefant records – Novembre 2012

 

STUBBORN HEART – Stubborn Heart

Repéré en milieu d’année avec un, Need Someone EPbaigné de UK garage, de dubstep aussi envoûtant que,  prometteur, le duo composé de, Ben Fitzgerald, et de, Luca Santucci, regroupé au sein du projet, Stubborn Heart, confirme en cette fin 2012 nos bonnes impressions avec un album de soul électronique toujours aussi prenante et en tout cas finement réalisée., Après avoir fait ses armes sur le premier album de, Leila Arab, en 1998, (Like Weather), le Londonien Luca Santucci, revient donc ici,  en duo avec un disque très propre, bien dans l’air du temps, pas très loin, par exemple, de qu’a pu faire, James Blake, en 2011., Sans être forcément un sommet d’émotion, cet album s’écoute avec plaisir grâce notamment à  un bel équilibre entre la voix chaude et douce de, Luca Santucci, les beats discrets et les nappes vaporeuses qui remplissent chaque titre. (3.5) Benoît Richard
One Little Indian / Pias – Décembre 2012

 

ISAAC DELUSION – Midnight Sun (EP)

Personne ne connait encore, ou presque, Isaac Delusion, mais ça ne devrait pas durer. Car ce duo français a vraiment mis tous les atouts de son côté pour conquérir la planète. D.’abord une voix suave et chaleureuse qui évoque vaguement, Boy George, ou, Antony Hegarty, ensuite des mélodies douces et mélancoliques et enfin une production moelleuse faisant parfaitement ressortir les guitares, les sonorités électroniques et toute la finesse du son de ce groupe., Avec le single imparable qu’est, Midnight Sun, on peut être sûr que l’on reparlera d’Isaac Delusion, (et sans doute de son label aussi !) très vite, surtout si leur album est du même tonneau que ce EP. (4.0) Benoît Richard
Cracki Records – Janvier 2012

WOVENHAND – The Laughing Stalk

Généralement, les groupes qui font ou qui s’inspirent de la country folk américaine ont tendance soit , à  faire ressortir le côté aride et nu de la musique soit , à  bâtir une musique charpentée à  partir d’arrangements bariolés et rustiques. Wovenhand choisit une voie différente, plus heavy, plus ample, donnant du souffle à  une musique personnelle. Ex Sixteen Horsepower, David Eugène Edwards garantit cette qualité d’écriture et cet esprit de pionnier mais derrière, le groupe envoie dans un lyrisme assumé et une électricité irradiante de grosses guitares et d’orgue. Là  où d’autres tombaient dans le mauvais goût (The Mission), Wovenhand tient toujours la baraque et ce septième album ne déroge pas à  la règle. On pouvait craindre le pire avec le départ du bassiste légendaire Pascal Humbert et on est rassuré dès les premières notes de Long Horn. The Laughning Stalk , se révèle plus rock que jamais. Le groupe a aussi ce petit grain de folie qui rend les groupes habités ; un point qui le fait parfois ressembler aux Doors, avec le chant fiévreux d’Edwards et des percussions qui se préfèrent souvent plus les indiens que les cow-boys. (4.0) Denis Zorgniotti
Glitterhouse / Differ-ant – Septembre

ZENZILE – Electric soul

Pas naturellement fan de dub, je me confronte à  la dernière livraison d’un des maîtres français, du genre , Zenzile. Les Nantais s’étaient octroyés une parenthèse musicale entre électronique rock et jazz, créant une bande-son pour le classique du muet, le Cabinet du Docteur Caligari, démontrant par la même l’étendue de leur talent. Avec Electric Soul, le groupe revient à  son karma original. Le titre de l’album donne une définition parfaite de ce qu’est l’essence du dub : électrique et soul. On rajoutera aussi la sensibilité reggae représentée ici notamment par Winston McAnuff invité sur un obsédant Magic Number. Le disque ne se différencie pas des classiques du genre, si ce n’est par sa qualité. Aidé de vocalistes inspirés (Jamika et sa voix presque grave, Jay Ruff , au vibrato si proche d’Horace Andy), , Zenzile bénéficie surtout d’une production en cinémascope, rendant visible pardon audible chaque méandre musical d’arrangements complexes et chiadés. Rythmique millimétrée, guitares »tripantes » sonorités dans lesquelles il fait bon se perdre à  l’instar de Massive Attack et du Londinium d’Archive. Moi, le non-fan aime finalement Electric Soul, ce qui rend cette critique particulièrement objective., (3.5) Denis Zorgniotti
Yokanta / Differ-ant – Septembre 2012,