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                               Yôji
                              Fukuyama - Bienvenue au Gamurakan  
                              Casterman/coll.
                              sakka - 320p,
                              11.95€ - 2005 
                                
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                        Découvert avec Le jour du loup, Yoji Fukuyma
                        est de nouveau à l’honneur dans la collection sakka,
                        avec une histoires en deux parties intitulée Bienvenue
                        au Gamurakan. Voic donc un premier volet plutôt
                        prometteur qui dévoile une histoire en forme de
                        thriller fantastique, bougrement efficace, qui laisse
                        peu de place au dialogue mais qui, en contrepartie, fait
                        la part belle à l’action qui va crescendo au fil des
                        pages. 
                        
                         
                         
                        
                         
                           
                        Cette première partie de Bienvenue au
                        Gamurakan
                        met en scène un avocat qui est appelé par une petite
                        grand-mère, propriétaire un appartement, dont le
                        locataire semble faire le mort. Bien décidée à en
                        finir avec ce mauvais payeur, elle constate, en
                        compagnie de son avocat, que la porte de cette chambre a
                        été cadenassée solidement 
                        et que la poignée suinte d’un épais liquide
                        collant. 
                        
                         
                        Désireux
                        d’en savoir un peu plus, notre avocat va plus loin et
                        découvre depuis l’extérieur, à travers la fenêtre,
                        d’étranges
                        femmes nues aux visages d’angelot flottant dans les
                        airs. De cette curieuse rencontre va découler des phénomènes
                        plus que surnaturels qui vont faire basculer cette
                        histoire vers l’horreur… 
                        
                         
                         
                            Le récit, mené tambour battant,
                        laisse peu de place à la psychologie et ne
                        s’embarrasse pas de de détails pour faire avance
                        l’histoire. Car tout est ici est dévoué à
                        l’action et uniquement à l’action. De cet
                        invraisemblable récit  mettant
                        en scène des femmes fantômes, mi-anges, mi-démons qui
                        prennent des apparences humaines, on reteindra une
                        ambiance étrange, des images fantasmagoriques et un scénario, 
                        dans lequel, pour l’instant beaucoup de choses
                        restent floues.
                        
                         
                         
                        
                         
                           
                        Sans être un grand thriller, Bienvenue au
                        Gamurakan
                        se lit très vite et avec un certain plaisir. Il vaut
                        avant tout pour sa mise en scène, et pour la tension
                        psychologique créée au fil des pages. Un manga qui
                        peut d’ailleurs rappeler certains films asiatiques mêlant
                        horreur et fantastique et qui utilisent un peu les mêmes
                        codes pour faire monter la tension.
                        
                         
                        Attendons
                        donc la suite pour voir sur quoi va déboucher tous ces
                        mystères et si toute cette violence mise au service de
                        la narration va s’avérer payante.
                           
                        Benoît
                        Richard 
                        
                        
                        
                         
                        Date
                        de parution : mars 2005 
                          
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