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                               Fermin Solis
                              - Je ne t’aime pas mais…  
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                              pieds sous terre/coll. Plantigrade - 60p,
                              12.50€ - 2005 
                              [4.0] 
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                        L’histoire se déroule à Barcelone et met en scène une galerie de filles et
                        de garçons trentenaires qui entretiennent des rapports plus ou moins compliquées entre eux. Il y d’abord Martin, un bouquiniste qui sort avec Isa,
                        dont les parents passent leur temps à lui rendre la vie impossible. Il y aussi Mario qui lui entretient une relation ambiguë avec son ex, Julia, une fille a la sexualité assez débridée. Autour d’eux fourmillent quelques personnages de la même trempe, plutôt sympathiques et que l’on découvre
                        avec bonheur au fil des pages.  
                         
                            Plus une chronique qu’une véritable histoire,
                         Je ne t’aime pas mais… nous ramène du coté de
                         JP Peyraud, plus particulièrement pour le trait de
                        crayon, ou de  Dupuy et Berbérian (Monsieur
                        Jean), notamment par cette manière, à la fois légère et mordante, de mettre en scène les rapports compliqués
                        qu’entretiennent ces adultes qui peinent à entrer de plein pied dans la
                        "vraie" vie. 
                         
                            Avec une narration vive et chaleureuse, un trait de crayon
                        sec et rond,   Fermin Solis nous offre un récit plaisant et virevoltant dans lequel on prend plaisir à naviguer et qui dégage une forme d’humour assez délicieux. Un récit agrémenté de quelques références au comic
                        book (Tomine, Seth), au cinéma populaire (Highlander, Rocky) ou à la musique (Van Morrison, Madonna) qui font de cet album un objet de
                        de lecture très réussi. 
                         
                         L’occasion aussi de découvrir une jeune auteur espagnol que l’on retrouvera également avec un album aux éditions
                         La pastèque avec Les jours les plus longs.
                         
                         
                         
                        Benoît
                        Richard
                         
                        
                        
                        
                         
                        Date
                        de parution : mai 2005 
                          
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                        pieds sous terre 
                        quelques
                        planches 
                          
                          
                          
                          
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