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                         Réédition
                        chez PLG de l’adaptation du journal intime
                        d’un dénommé Andy, punk de son état, dont Philippe
                        Dumez,
                        le mari de Colonel Moutarde, a
                        un jour trouvé un exemplaire dans une librairie du côté
                        de Chicago, parmi tout un tas d'autres fanzine. 
                        
                         
                         
                        
                         
                        Fasciné
                        par la lecture de Johnny, and I dont give a fuck,
                        Philippe
                        Dumez
                        décide de l’adapter en bande dessinée et ainsi
                        confie le travail à sa compagne. L’album sort une
                        première fois en 2001 avant d’être réédité en
                        2006 pour ceux qui comme moi étaient passés à coté
                        de ce petit chef d’œuvre d’humour, de dérision et
                        de canadian way of Life à la sauce andy.
                        
                         
                         
                        
                         
                        Dessinateur
                        de presse pour de nombreuses revues et magazines, auteur
                        de Le
                        Meilleur de moi
                        (avec Philippe Dumez chez Dupuis), Colonel
                        Moutarde s’empare ave bonheur des souvenirs
                        d’enfance de cet Andy pour en faire un récit en bande
                        dessinée à la fois drôle et émouvant dans lequel on
                        découvre huit moments forts de l’enfance de ce garçon.
                        De la séparation de sa mère,
                        à l’assassinat mystérieux d’un des filles
                        de sa classe, en passant par l’évocation de sa tante
                        Jeannie, de sa rencontre avec Johnny Depp ou de
                        ses souvenirs à travers l’odeur de la pisse de chat,
                        c’est toute un pan de vie que revisite Colonel
                        Moutarde à travers ses dessin légers, drôles et
                        poétiques à la fois.
                        
                         
                         
                        
                         
                        Très
                        proche de Joe Matt (Les kids) par certains
                        aspects, notamment le mélange de cruauté et de dérision,
                        Johnny rien à foutre est un livre
                        touchant et saisissant que l’on dévore d’une traite
                        et qui méritait bien une re-sortie.
                          
                         Benoît
                        Richard
                          
                         
                        Date
                        de parution : février 2006 
                          
                        Plus+ 
                        www.plg-editions.com 
                          
                          
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