| 
                         Décidément
                        l’école racontée en bande dessinée a la cote en ce
                        moment. Après le sympathique Jours de classe du
                        nom moins sympathique Big Ben, où celui-ci nous
                        racontait un an d’expérience au collège, voici que
                        le jeune (27 ans quand même !) Martin Vidberg
                        nous livre son expérience de classe dans un livre drôle,
                        grêve, touchant, émouvant... Une vraie, découverte et
                        en même temps, l’impression de tenir là un auteur
                        particulièrement intéressant. 
                         
                        
                         
                        C’est
                        donc sous forme d’un journal personnel, que l’on va
                        suivre Martin tout au long d’une une année scolaire
                        qui va voir ce jeune professeur des écoles envoyé
                        faire un (long) remplacement dans un IR (institut de rééducation)
                        où les conditions de travail ne sont pas tout à fait
                        les mêmes que dans une classe ordinaire. Devant faire
                        face à des élèves perturbés, violents et incapables
                        d’apprendre avec des méthodes traditionnelles, et à
                        un système pas vraiment taillé 
                        pour appréhender ce genre de problème, notre
                        instituteur va tenter de mettre en place des situations
                        d’apprentissages adaptées et ainsi et favoriser des
                        activités valorisantes pour ces élèves. 
                         
                        
                         
                        Pendant
                        un an, on suit son cheminement, sa réflexion, ses
                        doutes et ses difficultés du quotidien… sans jamais
                        tomber dans la complaisance, ni les travers que peut
                        engendrer ce type d ‘exercice de style. Avec un
                        trait épias, une ligne plus que claire et des
                        personnages représentés sous la forme de petites
                        patates, l’auteur apporte ainsi une certaine douceur
                        et une vraie légèreté à un récit évoquant des
                        situations souvent très difficiles. 
                         
                        
                         
                        Au
                        final, ce Journal d’un remplaçant s’avère
                        captivant du début à la fin, et a le mérite
                        d’apporter un vison nouvelle, présenté également
                        sous un angle différent, de ce que peut-être aussi le
                        métier d’instituteur aujourd’hui.
                         
                         
                        Benoît
                        Richard
                         
                         
                         
                        Date
                        de parution : janvier 2006 
                          
                        Plus+ 
                        Le
                        site de l'auteur 
                        Les premières pages du livre 
                          
                          
                          
                             |