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Roosevelt - A l'ombre des coquillages La boîte à bulles - 192p, 25€  [4.0]

    Sous forme de souvenirs, Juanalberto, Vi et Ian, les personnages de José Roosevelt, se souviennent des jours de leur enfance, dans des lieux lointains, à la frontière entre réel et imaginaire. Chacun à leur tour, il nous font part, A l’ombre des coquillages, de leur perception du monde et du parcourt qui les a conduit là ou ils sont.

    Dans un album où l’art et la réflexion sur l’art tiennent une grande place, l’auteur nous livre quelques 185 pages, entre noir et blanc et couleur, à travers un trait fin et très doux, qui donne un relief tout particulier à cette œuvre.

    Emprunt de poésie et de beaucoup de douceur, et avec un coté très surréaliste, A l’ombre des coquillages se révèle être un moment de lecture étrange et passionnant qui nous plonge dans un univers à la fois très palpable mais très lointain à d’autres moments. Avec au cœur, des interrogations diverses, parfois à caractère philosophique, sans pour autant être trop cérébral.

    A l’ombre des coquillages est album dense, qui se lit par petits morceaux, qui se butine, qui offre des moments plus ou moins forts, mais qui se révèle au final dépaysant et assez étonnant. Un façon aussi de voir la bande dessinée sous un angle assez différent de ce qu’on l’on peut lire habituellement

Benoît Richard

Date de parution : avril 2005

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