| 
                               Saccomanno
                              & Mandrafina - Cayenne  
                              Albin
                              Michel- 122p, 19€ 
                              [3.5] 
                             | 
                           
                          
                            | 
                              
                             | 
                              | 
                           
                          
                            | 
                                 
                             | 
                           
                         
                           
                        Pas facile d’être gérant
                        d’un bar et écrivain quand on est un évadé de l’île
                        du Diable et que votre passé semble pouvoir vous
                        rattraper à tout moment. Pourtant, avec un cœur gros
                        comme ça, notre homme à la moustache bien taillé et
                        au costume impeccable, tente, tant bien que mal de faire
                        vivre le Sweet Sodome, un endroit mi-bordel, mi
                        piano-bar dans lequel entrent et sortent toute la faune
                        environnante. Et parmi toute cette populace peu fréquentable,
                        notre écrivain garde la tête haute, rend des services,
                        fait régner un semblant d'ordre et surtout puise son
                        inspiration pour ces récits à venir. 
                          
                           
                        Saccomanno et Mandrafina
                        nous offrent avec Cayenne une suite de petites
                        histoires bien noires dans lesquelles les brigands, les
                        prostituées et les paumés de tout poil tiennent les
                        premiers rôles. Dans la grande traditions des récits
                        d’aventure américains, les deux auteurs nous font
                        revivre une époque et une ambiance particulière dans
                        laquelle on ne trouve que désespoir et désenchantement.
                        Au fil des pages, on découvre des hommes et des femmes
                        que la vie n’a pas épargné et sur qui le mauvais
                        sort semble s’acharner toujours et encore. 
                          
                           
                        Dans un style certes très
                        classique et dans un beau noir et blanc de circonstance,
                        Cayenne se lit avec plaisir et dévoile, au fil
                        des pages, un vrai monde 
                        de noirceur et de violence bien restitué par les
                        deux auteurs. Vous avez dit plus noir que noir ? 
                          
                        Benoît
                        Richard 
                         
                         
                        Date
                        de parution : février 2005
                         
                          
                        >
                        Réagir
                        sur le forum BD 
                          
                          
                          
                          
                          
                       |