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                         Lewis
                        Trondheim -  l’accélérateur
                        atomique  
                        Dargaud
                        - 2003 
                          
                          
                          
                           
                        La nouvelle livraison et donc nouvel album de Lewis
                        Trondheim dans la série des formidables
                        aventures de Lapinot 
                        s’intitule cette fois-ci l’accélérateur
                        atomique et raconte les aventures rocambolesques de
                        Lapinot habillé en groom suivi de son fidèle ami
                        journaliste qui vont se retrouver mêlés à une suite
                        d’événements plus improbables les uns que les
                        autres, le tout en forme d’hommage à Spirou
                        mais également  au
                        monde de l’aventure policière en général. On
                        pensera au fur et à mesure que l’on avance dans la
                        lecture de cette BD à des héros tels que James Bond,
                        Tintin ou même Blake et Mortimer. 
                         
                        
                         
                           
                        Une fois de plus donc Lewis Trondheim s’attaque
                        à la parodie et à l’hommage décalé. Après le
                        western avec blacktown il y a quelques années,
                        cette-fois ci il plonge ses héros dans un univers peuplé
                        de robots, de savants (pas si fous que ça) de machines
                        diaboliques et de bons et de méchants dans une époque
                        que l’on pourrait aisément imaginer être les années
                        60. 
                         
                        
                         
                           
                        Mais voilà la sauce ne prend pas tellement, et malgré
                        des dialogues sympas, une dose d’humour récurrente et
                        quelques bons mots par-ci, par-là, on a du mal à se
                        passionner pour une histoire un peu légère et
                        finalement très peu passionnante. On saute du coq à
                        l’âne sans arrêt, et les personnages sont assez peu
                        aboutis et pour une fois sans réel charme. La mélancolie
                        et le comique de situation, si présents habituellement
                        dans les planches de Lewis Trondheim, se font
                        cruellement sentir par leur absence. Bref difficile de
                        se passionner pour cette nouvelle aventure de Lapinot
                        qui nous avait tellement régalé par le passé avec les
                        précédentes volumes. Nul doute que cette baisse de régime
                        ne constituera finalement qu’un accident dans la carrière
                        d’un auteur qui nous a souvent habitué à
                        l’excellence par ailleurs. 
                         
                          
                        Benoît 
                          
                          
                          
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