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                         Nouvelle intrusion dans la récente collection "Hanguk"
                        des éditions Casterman, Lotto Blues, tout comme L’amour
                        est une protéine de Choi Kyu-Sok est un
                        manhwa étrange, surprenant, parfois déroutant voire
                        agaçant, mais qui au final ne laisse pas indifférent.
                        
                         
                          
                        Ici aussi, on découvre un recueil d’histoires, dix au
                        total, qui composent un ensemble de récits mêlant
                        fantastique, humour noir, et dans lesquels se cachent
                        souvent une réflexion sur la société. Dessinées sur
                        plusieurs années, elles présentent les nombreuses
                        facettes du style de l’auteur Byun Ki-Hyun. Un
                        style assez indéfini qui part un peu dans tous les sens
                        mais qui nous offre à chaque histoire un graphisme différent.
                        Une manière de faire peu en vogue par ailleurs mais,
                        qui à chaque fois, présente un trait maîtrisé et très
                        efficace. 
                        Côté récit, là aussi il y en a pour tous les goûts. Même
                        si la science-fiction domine sur l’ensemble du livre,
                        l’auteur n’ hésite pas à s’aventurer également
                        du côté de la fable sociale. 
                        
                         
                         
                        
                         
                        Au final Lotto Blues nous permet de découvrir un
                        auteur mais aussi un univers, dans lequel les scénarios
                        les plus fous, mettant en scènes des personnages tordus
                        et extravagants, montrent un auteur à l’imagination débordante
                        et sans limite. 
                        
                         
                        Finalement
                        assez proche de son confrère Choi Kyu-Sok, Byun
                        Ki-Hyun peut se lire comme le prolongement logique
                        de L’amour
                        est une protéine.
                           
                        Benoît
                        Richard
                         
                         
                         
                        Date
                        de parution : mai 2006 
                          
                        Plus+ 
                        http://bd.casterman.com 
                          
                          
                          
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