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                         JP
                        Peyraud - premières chaleurs du
                        mois de mai 
                        1/2 
                        Casterman
                        - 2001 
                          
                          
                          
                            Jean-philippe Peyraud est dans la BD depuis une dizaine d’années
                        environ, et après avoir publié chez de petits éditeurs
                        une vingtaines d’albums il sort chez Casterman
                        en 2001 Premières chaleurs du mois de mai et en
                        2002, la suite intitulé simplement Premières
                        chaleurs du mois de juin. En septembre 2001, il publie ces années-là 
                        tous les mois dans le magazine adolescent
                        Phosphore.
                        
                         
                         
                        
                            Premières chaleurs... si situe dans un registre
                        où on pourrait retrouver des gens comme JC Denis,
                        Dupuy & Berbérian ou encore Lewis
                        Trondheim, c’est à dire une BD dans laquelle on
                        traite essentiellement des petits riens du quotidien
                        avec un sens inné 
                        du détail et de la dérision. Les planches sont
                        plutôt aérées et le trait de crayon est sec bien que
                        le dessin soit assez rond dans l’ensemble. Sans
                        vraiment raconter d’histoire, premières
                        chaleurs... est plutôt une sorte de chronique sur
                        la vie des trentenaires, seuls ou en couple avec leurs
                        petits tracas du quotidien, leurs histoires d’amour, de
                        boulot avec toutes les questions existentielles qui vont
                        autour. L’originalité de cet album réside dans le
                        fait que Peyraud a séparé les filles des garçons qui
                        se retrouvent chacun de leur côté en quasi huis-clos
                        dans deux appartements différents. 
                        
                         
                         
                        
                            Evidemment l’humour est présent de bout en bout avec des
                        dialogues très fins et très réels et avec des
                        personnages (filles et garçons) hauts en couleur dégageant
                        tous une forte personnalité, ce qui donne lieu à des
                        dialogues des plus croustillants. 
                        
                         
                        Benoît 
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