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                         Salué
                        par l’ensemble de la critique (un prix au festival de
                        Brive en 2005), le premier volume de la série Salvatore
                        nous plongeait dans un univers pas aussi drôle que
                        baroque dans lequel on découvrait Amandine,
                        une maman cochon enceinte jusqu’aux dents et
                        Salvatore, un chien garagiste, passionné de mécanique
                        et capable des pires bêtises pour assouvir sa passion...
                        et surtout pour mener à bien son projet de construction
                        de la "Julimobile".
                        
                         
                         
                        Dans ce second volet, Salvatore doit a tout prix
                        subtiliser un adaptateur de Bentley lors d’une
                        exposition d’art moderne pour pouvoir faire
                        fonctionner son auto. De son coté, Amandine, vient de
                        mettre au monde 13 porcelets, dont un a mystérieusement
                        disparu. Pour le retrouver Amandine quitte la maternité
                        et arpente paris en vain...
                        
                         
                         
                        
                         
                        Sur
                        la lancée d’un premier tome haut en couleur, Le
                        grand départ poursuit dans le même esprit, proche
                        du feuilleton, un peu à la manière des Adèle Blanc
                        sec de Tardi auxquels on pense par moment
                        notamment pour l’esprit de folie et pour le côté
                        absurde qui règne à chaque page. Et
                        comme pour Le grand départ
                        (tome 1), tout ça fonctionne à merveille : les personnages
                        prennent de l’épaisseur au fil de l'histoire, la
                        narration est vive et légère, les pistes se croisent
                        et s’entrecroisent et les péripéties vont bon train,
                        dans un scénario finement tissé et pour lequel on
                        attend encore bien des rebondissements. 
                         
                        
                         
                        Après
                        période Glaciaire (Futuropolis), De Crécy
                        est une fois de plus au mieux de sa forme. Son trait et
                        son récit font mouche à chaque instant, et le regard
                        qu’il porte ici sur l’art est une fois encore très
                        drôle. On espère que cette série ira loin et que les
                        prochains tomes nous apporteront autant de plaisir qu’à
                        pu nous en apporter celui-ci.
                          
                         Benoît
                        Richard
                          
                         
                        Date
                        de parution : juin 2006 
                          
                        Plus+ 
                        Salvatore
                        t.1 Transports amoureux 
                        Période
                        Glaciaire 
                        Dupuis,
                        coll.expresso 
                          
                          
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