Chroniques Express 22

Dernière mise à jour : 09/04/2006

 

 

Layo & Bushwacka - Feels closer

Le duo Britannique, Layo Paskin et Matthew Benjamin, attachés au club londonien "The End", dont ils assurent en partie la direction, sortent leur troisième lp sort sur leur propre label Olmeto. Un album taillé pour le dance-floor, au son très fin, très deep house qui nous renvoie aux plus belles heures du genre. Mais alors que l’on s’éloigne des premiers titres, on découvre une nouvelle facette de l’album qui renvoie directement au jazz, genre auquel la house music se marie aisément et avec bonheur. N’hésitant pas à user de samples, de breakbeats et de sonorités très veloutées, le duo nous offre alors un album groovy et sensuel à la fois, étonnant de fraîcheur et de souplesse ! Une belle réussite. (4.0) Benoît Richard

olmeto recrods/chrysalis/Pias - 2006

 

El Hijo - La piel del Oso ep

Respiration entre deux opus des post-rockeux  Migala dont il est le lead singer, Abel Hernandez nous vient au monde en « fils » (El hijo en espagnol), et sous une très jolie pochette cartonnée, apanage esthétique de son label. Et de post-rock point n’est question  au fil de cet EP de très belle facture. Ralentissant le tempo de l’obédience folk qu’on retrouve parfois dans les parutions de Migala, El Hijo est à classer dans la lignée de Stuart Staples (Tindersticks) ou Tom Waits, -mais moins sombre. Dépouillées, les compositions s’organisent autour d’une guitare espagnole, d’un piano et d’une batterie presque jazz. Autour de ces instruments mais aussi autour de la voix de stentor du bonhomme et de l’idiome espagnol qui se marie franchement bien à l’exercice. Si on ne comprend pas toutes les paroles (la faute à un choix d’option langue à la fac’), on se laisse porter par cette lenteur qui ne sombre jamais dans la langueur, grâce à la musicalité de la langue et aux arrangements de l’album. Pop et renfort d’orchestre y élèvent régulièrement l’humeur et on pense souvent au français Thomas Fersen au fil des six titres qui composent l’album. Une sorte de mélancolie joyeuse si tant est que cette opposition veuille dire quelque chose. (3.5) Denis Verloes

Acuarela / Differ-ant

 

And Say We Did - Final Demonstration

Dans la famille des styles atypiques, je voudrais du post-hardcore instrumental... Bonne pioche avec ce groupe originaire de Cleveland, formé sur les cendres de Supersonic Revolution, qui développe une musique sans compromis aux sonorités tranchantes. Animés d'une logique résolument progressive, les instruments crachent des motifs qui s'imbriquent, s'interpellent, s'entrecroisent sans redondance superflue. Une atmosphère grise et glauque se dégage de cet album. Et si l'on est surpris lors des premières écoutes, Final Demonstration s'apprivoise cependant assez rapidement, et distille alors une composition  travaillée et globalement assez réussie. On se surprend même parfois à bouger en rythme de ces expérimentations particulières. Une étrange recette à tester. (3.0) Fabrice Berro

Head Records/overcome - 2006

Youngblood Brass Band - Is that a riot ?

On connaissait le Mardi gras brass band et ses monstrueuses prestations scéniques, il faudra compter désormais avec le Youngblood Brass Band. Un collectif d’allumés qui rappe sur une section de cuivres endiablés auxquels sont adjoints quelques beats électro (ou non) à vous décrocher la tête. Car ici il s’agit bien de hip hop cuivré dont il est question. Un hip hop sur lequel viennent se caler Talib Kweli ou Mike Ladd, des invités de marque pour une musique unique et foisonnante. De cette fanfare en basket et casquette de travers, on retendra avant tout la puissance dégagée tout au long des 13 titres en présence. Une manière de faire sonner le hip hop comme rarement dans un projet très convaincant dont on attendra forcément des prouesses sur scène. (4.0) Benoît Richard

Layered/Pias - 2006

 

Ugly Duckling - Bang for the buck

Voici un album de hip hop qui parle d’abord et avant tout aux sens, un album de hip hop pour faire bouger le corps, un album pour se dire que le hip hop c’est quand même vachement bien des fois. Flow chantant et ludique, beats souples, samples cuivrés, refrains roboratifs, scratches foisonnants et ensoleillés, tout est réuni dans ici pour passer un excellent moment, surtout si l’on est un poil nostalgique des De La soul, Jurassic 5, The Pharcyde. Et si cet album paraîtra un poil trop gras à certains, nul doute que les autres se goinfreront de ces 12 titres signés du groupe de rap le plus barré du moment. (4.0) Benoît Richard 

all city/PIAS - 2006

 

Sway - This is my demo

Nouveau venu sur la scène Hip Hop anglaise, Sway va sans doute avec ce premier album, entrer dans le giron ses producteurs Hip Hop les plus remarqués outre-manche, aux cotés de Dizzee Rascal, The Streets et Roots Manuva. N’hésitant pas à mélanger les genres (soul, uk garage, R'n'B,) en y intégrant des samples classiques dans des titres où l’humour n’est jamais absent, Sway propose un style assez particulier, plein de qualités, très accessible, parfois intéressant, parfois un peu lourd. Quoi qu’il en soit, Derek Safo, alias Sway réussit déjà à faire l’unanimité (diverses récompenses obtenues en Angleterre) alors qu'il n'avait pas encore de contrat avec une maison de disques. (3.0) Benoît Richard 

Dcypha/PIAS - 2006

 

CYRZ - Un morceau de mon avenir

"Chanson intimiste" annonce son site Internet ! Et ce n’est pas nous qui allons le contredire. Si Mathieu Boogaerts et Albin de La Simone ne sont pas loin, les 17 chansons de premier album de CYRZ laissent apparaître un songwriter "à la française" très agréable à écouter avec des mélodies et des textes simples, contenant juste ce qu’il faut de poésie, d’humour, de mélancolie et de légèreté pour nous faire passer un agréable moment. Un disque qui se découvre au fil des titres, et qui surprend à chaque écoute, dévoilant un chanteur plutôt doué... d’autant qu’au départ ce dernier ne se prédestinait pas vraiment à ça. (4.0) Benoît Richard 

Pais - 2006

 

V/a : Celcius, Réaumur, Fahrenheit

Le label du nord de la France Pilotti nous revient, après la compilation 27 plages parue en 2004, avec une nouvelle compilation, cette fois en 3 temps, 3 cds. L’occasion de découvrir de nouveaux talents "du grand nord" réunis ici par genre. Soit 3 fois 21 titres répartis en trois catégories : rock / post-rock / électro, groove ,chanson. Gageons que grâce à ce beau et vaste panorama musical,  certaines formations parviendront un jour à se faire connaître du grand public. (3.5) Benoît Richard 

www.pilotti.org 

 

Eliot Lipp - Tacoma Mockingbird

Découvert en partie grâce à Scott Heren (Prefuse 73), Eliot Lipp aurait pu faire de l’electroclash, ou même jouer dans les années 80, tant sa musique semble faire référence à cette période, notamment par l’utilisation de claviers vintage, très présents dans le disque. Mais voilà le hip hop semble être passé par là, et le laptop a sans doute fait le reste. Du coup la musique de Eliot Lipp ressemble à une sorte de mix entre Prefuse 73 et les Rythmes digitales. Comme Jacques Lu Cont, notre américain a su redonner vie à de vielles sonorités grâce à un savant mélange de mélodies faciles et de rythmes primesautiers. Sans être vraiment transcendant, l’album s’écoute facilement et sans déplaisir, mais s’avère malgré tout un peu longuet sur le final. (3.0) Benoît Richard 

Hefty records - 2006

 

The Kooks - Inside in/inside out

Dans la famille "nouveaux talents de 18 ans qui vont tout déchirer", passez-moi The Kooks ! Originaires de Brighton ces gamins à peine majeurs font comme les copains d’arctic Monkeys et consorts :Ils jouent un rock bien énergique direct, sans fioriture, qui parle aux sens d’abord et dans lequel on oublie pas d’ajouter un soupçon de reggae ou de funk ! Couplets/refrains s’enchaînent sans temps mort dans des titres taillés pour les hauteurs des charts européens. Et peu importe de ce qu’il restera des Kooks dans deux ans, l’essentiel c’est l’instant ! (2.5) Benoît Richard 

Labels - 2006

 

Samsara - One shot

Créé en 2002, Samsara, formation toulousaine, composée de sept membres, sort aujourd’hui un album dans lequel elle dévoile un net penchant pour un certain post-rock tenté de folk... mais pas seulement. Jamais confiné à un style proprement dit, le groupe montre tout au long du disque une capacité à marier les genres (noisy, folk, dark, post-punk…) dans un univers où les guitares servent de pierre angulaire à l’édifice. Difficile donc de trouver des équivalents à cette formation tant leur musique échappe à toute classification. "Les Samsara c’est presque un genre à eux-seuls", serait-on tenté de dire ! (3.5) Benoît Richard 

www.samsara.new.fr - 2006

 

v/a : The New sounds of electroclash

Imaginons que vous étiez au fin fond de l’Amazonie ces vingt-cinq dernières années et que votre première rencontre avec la musique moderne se concrétise par l’écoute de cette compilation du label SFP records. J’imagine bien alors votre étonnement et votre soudaine envie de rejoindre votre tribu indigène qui, finalement, faisait elle aussi une musique un peu dans ce genre-là. Mais avant de fuir, votre curiosité vous poussera à demander : "ceskoidon l’électroclash" ? Ce à quoi on vous répondra qu’il s’agit d’un courant musical quasi-exclusivement rattaché à l’Allemagne et dont le fer de lance reste le célèbre label International deejay Gigolo emmené par le non moins célèbre Dj Hell. Et comme vous n’êtes pas sectaire, et un minimum curieux, vous pousserez le vice jusqu’à écouter la totalité des 14 titres de la compilation pour vous rendre compte que, déjà avant votre départ en 1980, la musique branchée ressemblait beaucoup à ça. (2.5) Benoît Richard 

 

Les Wampas - Rock’n’roll part 9

Depuis que Les Wampas veulent avoir le compte en banque de Manu Chao, beaucoup de choses ont changé pour eux. D’abord la reconnaissance est arrivée après de longues années de disette pour ce groupe de punk-rock qui n’a jamais laissé tombé malgré 15 ans de quasi ignorance des médias. Si le précédent album Never Trust A Guy Who After Having Been A Punk Is Now Playing Electro a bel et bien sonné le réveil pour ces papys punk, leur nouvel opus lui ne devrait pas décevoir ceux qui ont découvert le groupe récemment. La recette utilisée  sur Never Trust A Guy … semble une nouvelle fois fonctionner avec le single provoc Chirac en prison. Une bonne dose d’humour premier degré, d’insolence et de namedropping (kate Moss, Pantani…) dans du rock’n’roll brut de décoffrage suffiront sans doute à faire le succès de ce nouvel album. (3.0) Benoît Richard 

Atmosphériques – 2006

 

Black to comm - Rückwärts backwards

Si l’introductif Bees nous laisse pendant 3 minutes en compagnie d’un essaim d’abeilles évoluant dans un milieu naturel où le vent souffle, les oiseaux sifflent et l’eau clapote, la suite des excursions sonores proposées par Marc Richter est fort heureusement quelque peu différente, quoique tout aussi curieuse. Essentiellement basée sur la superposition plus ou moins abondante de drones, d’orgues vintage, de boucles chopées sur de vieux vinyles, de craquements, souffles et documents naturalistes, la musique de Black to Comm nous convie à des ambiances surréelles, hypnotiques, troubles et pas toujours des plus accueillantes. De ce tissu sonore diffus émergent parfois des bribes de mélodies souvent sous forme de notes inversées de guitare (Levitation), de glockenspiel opacifié (Rückwärts backwards), de mbira (Virtuosity is a means to an end) ; des tambours militaires qui roulent (March of the vivian girls) ou des petits cris de gnomes et des voix féminines échappées d’un gramophone centenaire (le flippant Laccifer lacca).Etrange et intrigant à plus d’un égard, Rückwärts backwards est un disque aux climats troubles, moites, parfois oppressants. (3.5) Sébastien Radiguet

Dekorder - 2006

 

v/a : Songs to Break God’s Heart

Passionnant label espagnol, Acuarela peut se targuer de compter dans son écurie bon nombre d’excellents groupes (Mus, Migala, …). Songs to Break God’s Heart est la nouvelle compilation du label. Le but de ce disque ? Rassembler sur un cd des artistes signés ainsi que des artistes que Acuarela apprécie, tout simplement. Au final, on se retrouve avec 19 titres, la plupart inédits ou réenregistrés pour l’occasion, avec au programme des personnes plus que fréquentables comme Tara Jane O’Neil, Matt Elliott, The Zephyrs, Early Day Miners ou P:ano (voir par ailleurs). Un petit régal de près de 80 minutes. Et la meilleure façon de découvrir toute la qualité d’Acuarela. (4.0) Olivier Combes

Acuarela/Talitres/Differ-Ant

 

Gang of four - return the gift

Sont plus tout jeunes ma bonne dame. Formé en 1978 à Leeds, cette formation est citée comme influence par feu Kurt Cobain et flammes Franz Ferdinand. Une bonne ( ?) raison pour le groupe de proposer un retour aux affaires en forme de réenregistrement de 14 des titres qui ont fait la petite reconnaissance de ce groupe post punk ; remis au son du jour (et à la mode donc) par une production experte. Le second album est un lot de remix moyennement inspirés (Yeah Yeah Yeah’s, The Others ou Phones), sorte d’exercice de style pour tous les greatest hits du moment, en provenance  de formation des années 80. A l’écoute des 14 titres du premier volume, on comprend forcément où Bloc Party,  Franz Ferdinand, et Radio 4 sont allés chercher un son punk mâtiné de dancefloor. Une filiation encore plus mis en valeur par le traitement « rénové » qu’ont appliqué le gang à ce simili best-of. On apprécie autant pour la musique en tant que telle que pour le témoignage historique que cet album  apporte. Et tandis que FF cartonne au sommet des charts… personne ou presque ne connaît de vieux Leedsois du nom de Gang of Four. Dure, l’histoire du rock ! (3.5) Denis Verloes

V2 – Site officiel

 

Joy disaster - eponyme

Il ne faut que quelques minutes pour se rendre compte que les nancéens de Joy Disaster ont été biberonné au son des 80’s. Une époque où rayonnait le post punk, les débuts de la new-wave, et un autre groupe en Joy… Division étalait son obscurité sur les nappes de guitare. On prend donc les éléments des groupes phare de cette époque et on met le son au goût du jour : des guitares bien plus agressives, une bonne basse bien tenue, un resserrement de format et une voix qui évoque parfois les envolées de Depeche Mode (ne serait un mix lo-fi sur le CD-R où le son est gloubiboulguesque). En somme, on se retrouve plongés à l’époque où Ian Curtis était encore vivant, et face à un groupe qu’il est très difficile de dater de ce nouveau millénaire. Un groupe techniquement très abouti d’ailleurs. Avec une rhétorique qui pourrait permettre d’en découdre avec la vague des Interpol et consorts, Joy Disaster reste pourtant un petit peu trop collé à ses références pour espérer s’inscrire dans la durée, et il manque un soupçon de nouveauté ou des mélodies réellement personnelles pour réussir l’estocade placée il y a peu par Bloc Party ou Franz Ferdinand : faire du vraiment neuf avec du vraiment vieux. (3.0) Denis Verloes

Site officiel (morceaux en téléchargement) – site myspace  

 

Zeebee - priorities
Deux ans après un premier album dans lequel on découvrait un jeune femme déjà bien installée dans la musique pop actuelle, avec notamment un premier album pas franchement révolutionnaire mais qui par certaines qualités parvenait à séduire, on retrouve cette jolie autrichienne dans un second opus qui contient les mêmes défauts que le premier mais avec une production plus étoffée. Si l’album démarre plutôt bien avec un titre mambo jazz très swinguant, plus quelques titres réussi, en revanche le reste sent plus le réchauffé et s’englue dans une production electro pop lourdingue qui rend cet album interminable. Au final, un album trop inégal pour séduire.
(2.0) Benoît Richard

www.zeebeemusic.com - 2006

 

Tartufi - Trouble ep

Avec des références comme Sleater-Kinney, Luscious Jackson ou encore The Bangles, soit la fine fleur du rock US au féminin, on attendait un peu mieux de Tartufi, en particulier de ses deux chanteuses Simone Grundzen et Lyanne Angel. Non pas que les morceaux de Tartufi agacent mais le groupe de San Francisco semble se fourvoyer sans cesse sur la mauvaise piste en s'entêtant dans la pop noisy et lo-fi qui ne lui sied guère. Le problème apparaît dès Midnight tracks : les chanteuses doivent cesser leur métier. Non pas qu'elles gâchent complètement les morceaux de Tartufi, seulement elles masquent hélàs la qualité des compositions musicales qui se démènent tant qu'elles peuvent derrière. Car quand Simone et Lyanne font taire leurs voix androgynes, les mélodies tantôt orageuses, tantôt rêveuses, mais toujours inspirées, peuvent enfin s'exprimer. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si les lumineux Slow man et Nurses sont les meilleurs titres de ce maxi puisqu'ils sont presque essentiellement instrumentaux. Sur ces morceaux, un post-rock atmosphérique et rêveur avec un aspect en même temps naïf et enfantin émergent et relèvent le niveau de cet EP. Tartufi reste quand même un groupe avec un gros potentiel, à condition qu'il choisisse à l'avenir de bien meilleures orientations, en accord avec se possibilités. (2.5) Julien Damien 

Acuarela/Differ-Ant   www.tartufirock.net - 2006

 

Akli D - Ma yela

L’histoire d’ Akli D est un peu comparable, tout amalgame mis à part, avec celle de Manu Chao ; d’ailleurs producteur de Ma Yela. A l’instar du Clandestino le plus célèbre du monde, Akli D est « né quelque part », fruit d’origines et de racines, mais a visiblement la bougeotte. La bougeotte géographique d’abord pour ce natif de Kabylie qui se produit depuis l’âge de 12 ans avec ses instruments traditionnels en Algérie d’abord, puis en France, aux Etats-Unis et en en Irlande. Une bougeotte artistique aussi, pour un homme qui hésite constamment entre parcours musical, vie d’acteur (un look d’improbable Cat Stevens ou Angelo Branduardi) ou expérience de la réalisation. Le goût de la transhumance  musicale enfin, pour lui qui nourrit son parcours musical au son des différentes cultures qu’il traverse : Pop à la française (et paroles un brin naïves parfois), guitares et mélodies à l’anglo-saxonne, mandole, clarinette, banjo, biniou celte et percussions africaines. L’ensemble mélange habilement les différentes facettes de sa personnalité et des musiques qu’il parvient à faire siennes en un mélange improbable mais pourtant rythmé, engageant et réussi. Ni tout à fait Pop, ni tout à fait musique du monde. Et Because de confirmer sa volonté à trouver dans d’autres univers le métissage réussi en 2005, par Amadou et Mariam. (3.5) Denis Verloes

Because/Wagram Sortie le 24 avril 2006 – Site officiel