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Chers
lecteurs, nous vous devons des excuses. Des excuses pour
ne pas avoir parlé plus tôt de ce disque, ce troisième
album de Thomas Dybdahl, Norvégien de son état,
et songwriter de génie.
Sorti
en 2004 chez Glitterhouse, il ressort ces jours-ci en
forme de seconde chance. Espérant que l’évidence qui
ressort à son écoute s’imposera au plus grand monde.
One
Day You’ll Dance For Me, NYC est un album
somptueux. Et il est inutile de prendre des chemins de
traverses pour arriver à cette conclusion. Un disque
beau à en, littéralement, pleurer et à la production
léchée.
Thomas
Dybdahl propose ici des chansons d’amour, où
batterie feutrée, orgue hammond, piano craquant,
guitare sèche, et voix particulièrement chaude,
s’entremêlent, se croisent, se frôlent, pour au
final ne faire plus qu’un seul, pour n’être plus
qu’une entité unique qui touche au plus profond de
l’âme.
Qu’il
soit seul ou accompagné d’une voix féminine d’une
fragilité déconcertante, Thomas Dybdahl séduit
aussitôt. Lorsqu’il écrit une ode à la ville de
New-York (titre éponyme), fatalement, l’auditeur ne
peut que tomber amoureux de la Big Apple, comme rarement
grâce à une chanson – chose d’autant plus
remarquable que la capitale économique des Etats-Unis
est sans doute la ville sur laquelle on a le plus écrit.
Splendide,
déjà intemporel, savoureux, délicat et chaleureux, mélancolique
mais pas dépressif, intimiste, One Day You’ll
Dance For Me, NYC est le genre de disque auquel
mettre une note est dérisoire. Tant il ne mérite pas
un simple jugement numérique. Cet album, s’écoute,
se déguste, Ni plus ni moins un des cinq plus beaux
chef d’œuvre des années 2000.
Olivier
Combes
Tracklist
:
1.
One Day You'Ll Dance For Me, New York City
2.
If We Want It, It'S Right
3.
A Lovestory
4.
Solitude
5.
It'S Always Been You
6.
Don'T Lose Yourself
7.
Babe
8.
Henry
9.
Piece
Durée
: 39'53
Date
de sortie
: 20
mars 2006
Plus+
www.thomasdybdahl.com
www.thomasdybdahl.net
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