musique

Lali Puna - Faking the Books   

Morr Music/La Baleine - 2004

 

 
 

    A mi-chemin entre l’indie pop et l’indie électro, Lali Puna nous revient ces jours-ci avec un nouvel album. Et c’est plutôt une bonne nouvelle. Lors de ces deux dernières productions, le groupe avait su conquérir nos oreilles. Premièrement par un premier opus en 1999, Tridecoder, à la grande élégance. Scary World Theory (et sa tonalité plus électro que son prédécesseur) avait ensuite mis tout le monde d’accord en 2001. Lali Puna est un grand groupe, tout simplement (il est vrai que compter en son sein le guitariste de The Notwist, Markus Archer, ainsi que le bassiste des Tied & Tickled Trio est un gage de sûreté).

Quid donc de ce Faking the books ? En deux mots comme en cent : diablement réussi.

 

    En dix titres, Lali Puna la joue electro-pop. Dans un mariage d’ensemble des plus efficaces. Grin and bear en est la preuve flagrante : rythmique obsédante, guitare légère couplée à une basse furieuse, le tout saupoudré de beats electro. Un mélange détonnant, dépotant, qui ferait un excellent single, pouvant rallier aussi bien les passionnés de power-pop que ceux d’électro. Left handed est du même tonneau, un morceau taillé dans le même bois. Du très grand art.


    Quand Lali Puna s’abandonne à une musique plus axée sur l’électronique, le résultat est le même. Ainsi, sur Faking the books, qui ouvre l’album, on ne peut tomber que sous le charme de cette chanson excellemment produite, à la mélodie imparable, touchante et incroyablement obsédante.

 

    On pourrait parler pendant des heures entières du très rock Micronomic, de la balade Small Things ou du superbe Alienation qui clôt l’album. On pourrait parler de cette voix sensuelle, tout simplement belle et attirante. On pourrait même discuter des heures sur le talent de chacun des protagonistes de l’affaire.

Qu’importe. Au final, on ne pourrait qu’affirmer que Faking the books est un grand album. Et que la chanson éponyme un des morceaux de ce début d’année 2004, décidément déjà bien riche d’albums quasi-parfaits.

 

Olivier