En plus d’une saga dense et romanesque, Freedom est également un beau portrait, sobre et émouvant, d’un pays en proie à ses propres doutes, l’Amérique telle qu’Obama l’a imaginée, et telle qu’elle est actuellement, au final.
Un penseur chez les taulards. Ou comment l’argot d’Audiard puise son inspiration chez Kant pour rendre des détenus libres dans leur tête, quitte à basculer pour Guyard du côté obscur du polar dépotant. La baffe lettrée de la rentrée 2011.
Roman banal sur personnage effroyablement banal : Coe reste un maître de la narration même si ce dernier opus déçoit un peu au final.
La précarité de l’emploi pour les seniors et le système D en ligne de mire drôle et féroce d’un auteur qui préfère la satire loufoque à la colère militante. Une réussite.
Ce début de trimestre 2011 aura livré sa fournée de chanson française et/ou francophone. Avec plus ou moins de bonheur. Retour sur les albums de Arno, Alister, Julien Doré, Medi, Pascal Comelade, Joseph d’Anvers et les Têtes Raides.
Les affres de l’avant mariage vus sous la plume drôle, acerbe et tendre de Murielle Renault. Toutes ressemblances avec des situations déjà connues ne seront pas fortuites, et ce sera même un plaisir de les confronter !
Si l’on retrouve avec plaisir la voix émouvante d’Antony, il convient quand même de trouver Swanlights moins réussi que ses précédents albums, le groupe semblant de moins en moins inspiré.
De la chanson française, de l’électronique, des sons venus du froid au menu des Chroniques Express 70 avec Yael naim, Glasser ring, Anoraak, Dylan leblanc, Crookers, Cyndi Lauper, Asa, Arnold Turboust, Brune, Sexy sushi,
Les héros dégénérés et détestables de « Moins que zéro » ont vieilli, à l’image du nouveau roman de Bret Easton Ellis, qui semble se fatiguer et reposer sur les lauriers d’un succès mérité.
Pas de carte ni de territoire dans le top 10 de notre petite rédaction. Juste quelques très bons romans à découvrir ou à redécouvrir.