« Simple comme Sylvain » de Monia Chokri : sens contraire
En mode vintage 70’s, Monia Chokri imprime un rythme toujours enlevé à sa romance ardente Simple comme Sylvain, et trébuchante sur deux êtres que tout oppose.
En mode vintage 70’s, Monia Chokri imprime un rythme toujours enlevé à sa romance ardente Simple comme Sylvain, et trébuchante sur deux êtres que tout oppose.
Imparfait et (d)étonnant, Le Vourdalak, premier long-métrage d’Adrien Beau, n’a clairement pas pour lui les atours d’un film grand-public (et alors ?), mais devrait séduire celles et ceux prêts à se délecter d’un cinéma à l’élégance et à la bizarrerie surannées.
Nadir Moknèche filme, avec une infinie tendresse, deux êtres que tout sépare embarqué dans un mariage arrangé. Deux êtres qui, du mieux qu’ils peuvent, se dépatouillent avec leurs rêves et leur désir d’émancipation.
Thomas Cailley signe une belle fable fantastique autour d’un retour soudain (et mystérieux) à la Nature, à notre part animale. Et une réflexion aussi sur nos sociétés incapables d’envisager une réinvention de ses rapports au vivant et aux futures générations.
Fidèle à sa réputation de rêveur bricolo-bidouilleur, Michel Gondry nous offre avec Le livre des solutions un film à la poésie de bric et de broc dont on savoure les délires et inventions, mais qui finit par tourner en rond.
Une esthétique hyper chiadée, un pseudo laïus social et quelques éclats de violence prompts à impressionner le plus blasé des spectateurs suffisent-ils à faire un grand thriller, éventuellement du grand cinéma ? Assurément non.
Manuel Abramovich filme le spleen d’un sex-influenceur devenu acteur porno. Et ausculte, de façon un rien désincarnée, les lois du désir 3.0 et la prégnance d’un vide existentiel qui s’est imposé à la faveur de nos écrans hyperconnectés.
L’attente que l’on nourrissait pour ce Carmen, premier film de Benjamin Millepied revisitant le texte de Mérimée et l’opéra de Bizet, est malheureusement proportionnelle à la déception que procure la (pénible) vision du film.
Ilan Klipper signe une comédie fort sympathique, mais inconsistante (le film ne brille ni par sa mise en scène purement fonctionnelle, ni par son écriture sans surprise), sur les affres du couple et du devoir conjugal.
Nanar de luxe, inclassable et scandaleux, à ranger quelque part entre Les diables, Salò et Satyricon, Caligula a droit aujourd’hui à une version restaurée entièrement réalisée à partir de rushes non utilisés à l’époque.