
Sea Fog – les clandestins, film de Sim Sung-Bo
Sea fog pourrait avoir la forme d’un 8, sorte d’ovale plié [tordu] en son centre, comme se mordant la queue à l’infini, supplice asiatique mutant, coup raté.
Sea fog pourrait avoir la forme d’un 8, sorte d’ovale plié [tordu] en son centre, comme se mordant la queue à l’infini, supplice asiatique mutant, coup raté.
Après s’être laissé guider par une sorte d’instinct bavard te glissant à l’oreille “vas donc le voir, ça pourrait de plaire”, il est bien agréable […]
La magie du cinéma passe par l’animalité des acteurs et la manière dont la caméra la dompte. Dompter ne veut pas dire assujettir mais canaliser […]
Comment racontera-t-on la shoah quand il n’y aura plus de survivant ? C’est la question que se pose Joseph Morder avant de s’inspirer des mémoires de déportation de sa mère pour réaliser La Duchesse de Varsovie.
Le second long métrage d’Alice Rohrwacher nous joue en mode mineur une musique tendre et intime, comme une comptine.
Quand une partition est connue, c’est l’interprétation du chef d’orchestre qui fait la différence. à€ ce récit de rupture et de chute, du rêve américain qui vacille, Saar Klein réserve un traitement pulsatif.
Brillant dans le fond comme dans la forme, sans doute un peu trop référencé, It follows est tout de même une belle surprise, et un bien beau moment de cinéma.
Un film âpre et bancal, aux interprètes maladroits, tétanisés parfois, déjà morts. Ce n’est pas confortable, ce n’est pas aimable, mais c’est du cinéma.
Construit sur une succession d’événements s’imbriquant les uns dans les autres à un rythme soutenu, Hard day tient ses promesses.
Porté par l’interprétation habité de David Gulpilil, comédien co-scénariste, Charlie’s country adopte la forme d’une tragi-comédie pour nous transmettre la profonde mélancolie qui l’habite.