Célébrons le génie de David Lynch : 2. Elephant Man (1980)
Beau succès public et critique à sa sortie, Elephant Man est souvent ignoré, voire méprisé par les aficionados de Lynch, qui le jugent « trop classique ». Mais est-ce justifié ?
Beau succès public et critique à sa sortie, Elephant Man est souvent ignoré, voire méprisé par les aficionados de Lynch, qui le jugent « trop classique ». Mais est-ce justifié ?
A partir d’une idée originale – remplacer Robbie Williams par un singe pour représenter sa propre haine de lui-même -, le fatigant Michael Gracey rate quasi totalement son biopic sur la superstar britannique de la pop, et nous offre avec Better Man deux heures et quart de pur calvaire.
« Sarah Bernhardt, La Divine » décevra ceux qui s’intéressent à la Sarah Bernhardt comédienne de génie. D’un classicisme soigné mais empesé, le film de Guillaune Nicloux se laisse cependant voir sans déplaisir, grâce, principalement, à la performance de Sandrine Kiberlain.
Ayrton Senna reste LE pilote de Formule 1 le plus emblématique, une véritable légende de ce sport extrême. Réaliser un biopic sur lui, principalement si l’on est brésilien, comme l’équipe de Senna, la nouvelle mini-série Netflix, était donc une évidence, mais est aussi un défi d’envergure.
Biopic exhaustif de la vie frénétique de Rainer Werner Fassbinder, l’un des plus grands réalisateurs du cinéma allemand, Fassbinder, l’homme qui voulait qu’on l’aime a les défauts de ses qualités, mais également de son sujet…
Adaptation en BD d’un roman du même titre, Putzi offre une perspective nouvelle, et assez troublante, sur le jeune Hitler et son ascension jusqu’à la tête de l’Allemagne. Il n’est malheureusement pas certain que la concision de cette version rende totalement honneur à un sujet aussi riche.
Conjuguant le glamour hollywoodien, la fascination pour le jusqu’au-boutisme éclatant des pilotes, puis l’isolement et la dérive intérieure de son héros, Aviator s’avère une fresque trop ambitieuse et un film trop long et trop lourd qui a pu faire craindre une dérive de Scorsese vers l’académisme…
Kundun, récit de la vie du 14ème Dalaï Lama, est certainement l’un des films les moins appréciés de Martin Scorsese. C’est dommage car c’est une superbe réussite, dans le genre difficile du biopic teinté d’exotisme !
Seulement 3 ans après la BD de Prosperi Buri sur le Velvet Underground, voici une nouvelle approche de l’histoire du groupe séminal qui réinventa radicalement la musique entre 1966 et 1970 : précis, bien documenté, voici un biopic respectueux du mythe qui ravira les fans…
Un récit qui fait voir la célèbre actrice sous un jour plus intime. Celle qui, après avoir souffert de la faim dans son enfance, se plaça au panthéon du septième art œuvra le reste de sa vie pour secourir les enfants victimes de la famine. Un hommage hélas quelque peu grevé par les bons sentiments.