Une ancienne gloire du golf, Pryce Cahill, embarque un jeune prodige à travers de tournois à travers les États-Unis. Feel good série en forme de road trip sentimental, la saison 1 de Stick séduit malgré ses airs de déjà vu.

Pour ceux qui ont aimé les trois saisons de la série Ted Lasso, qui racontait les joies et les galères d’un entraîneur de foot en Angleterre, on ne peut que conseiller de jeter un œil à la première saison de la série Stick, diffusée sur Apple TV+. Elle raconte l’histoire de Pryce Cahill, une ancienne gloire du golf disparue des radars après un énorme pétage de plomb, consécutif à une tragédie personnelle.
Divorcé, ruiné, simple vendeur dans un magasin de sport, il tombe par hasard sur un adolescent nommé Santi, chez qui il décèle un immense potentiel. Pryce va alors tout faire pour convaincre ce jeune prodige de reprendre le golf, de s’entraîner et de participer à des tournois. Dans ce projet fou, il embarque avec lui un vieux pote et son camping-car, ainsi que la mère du garçon.
Même si la série donne d’emblée l’impression d’avoir déjà vu ce genre d’histoire cent fois, on ne boude pas pour autant son plaisir devant le scénario concocté par l’équipe de scénaristes réunie autour de Jason Keller. Tous les ingrédients sont réunis pour une feel good série digne de ce nom. Nous voilà embarqués dans un road-trip à travers différentes villes des Etats-Unis, pour vivre les doutes, petits triomphes, joies et désillusions de Stick et de sa petite bande.
Owen Wilson, dans le rôle du vieux golfeur fragile, mais tendre et mélancolique, parvient à instaurer un ton doux-amer, et aussi mal d’émotion au fil de dix épisodes à la construction très classique. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, venant compléter un casting bien équilibré, formant une famille de figures singulières réunies autour d’un même objectif.
La bande-son, aux petits oignons, composée de classiques du rock, complète parfaitement cette série sans surprise mais dans laquelle l’on passe un bon moment.
Benoit Richard