Dans la série À voix nue sur France Culture, Patrice Leconte se livre avec beaucoup de lucidité sur son enfance, ses débuts chaotiques et une carrière jalonnée de films devenus cultes.

Patrice Leconte revient sur son enfance et sa carrière de cinéaste de manière chronologique, selon le principe habituel de la série À voix nue, diffusée sur France Culture et déclinée chaque semaine en cinq épisodes de 25 minutes.
Le cinéaste commence par évoquer son enfance dans les années 60, du côté de Tours, où il se rend très vite compte que le cinéma est sa véritable passion. Il débute par le court métrage avant de se lancer dans le long métrage avec un film (Les vécés étaient fermés de l’intérieur), mettant en scène Coluche et Jean Rochefort, qui connaîtra un échec à sa sortie en salles en 1976.
Mais c’est finalement grâce à la troupe du Splendid, avec laquelle il se lie d’amitié à ses débuts dans la profession, qu’il rencontre son premier grand succès avec Les Bronzés, adaptation de la pièce de théâtre Amour, coquillages et crustacés. Démarre alors une carrière qui connaîtra bien plus de succès que d’échecs, avec à la clé de nombreux films devenus cultes aujourd’hui.
Ecouter Patrice Leconte, une vie hors-cadre
Tout au long de ces cinq épisodes, Patrice Leconte évoque sans langue de bois son rapport au métier, ses rencontres et ses amitiés avec des acteurs comme Michel Blanc, mais aussi avec d’autres réalisateurs et des producteurs, dont certains, comme Christophe Rossignon, ont joué un rôle déterminant dans sa carrière.
Cinq épisodes de 25 minutes, c’est bien trop court pour embrasser l’immense carrière d’un réalisateur phare du cinéma français, qui avait sans doute encore beaucoup de choses à dire sur le cinéma et son évolution, avouant d’ailleurs, comme beaucoup d’autres cinéastes, qu’il est devenu de plus en plus difficile de monter un film aujourd’hui.

