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Stanislas
Réveillère est le DRH d'une entreprise florissante et
soumise aux lois du marché. Et on connaît le refrain :
"Pour rester compétitif, il réduire les coûts et
donc licencier". C’est ainsi qu’il va dvoir
annoncer froidement et sans ménagement, d’abord deux
femmes de ménage avant de s’attaquer à des postes
plus élevés. Pour ça, il forme son collaborateur
Romain Piquionne à qui il va laisser la lourde tache
d’exécuter les prochains sur la liste. Mais voilà,
notre DRH, "licencieur en série", ne se doute
pas que les hasards du destin vont lui jouer un bien
mauvais tour.
Avec
cette entreprise où les employés portent des noms de
joueurs de football de ligue 1, les deux auteurs dressent
une satyre mordante de l’entreprise, où les DRH font
souvent office de coupeurs de têtes sans remords ni états
d’âme. Un peu à la manière du très bon film Violence
des échanges en milieu tempéré, on découvre des
personnes qui vont voir leur vie brisée à cause des
lois du marché et de patrons trop soucieux de contenter
des actionnaires avides de bénéfices toujours plus
importants.
Même
si cette histoire en forme de parabole est avant tout
une manière de réfléchir sur l’état de notre société
actuelle, elle n’en reste pas moins engagée et bien
à l’image de pratiques très courues dans de
nombreuses entreprises et sur l’état d’esprit qui
anime bon nombre de gens qui y travaille.
Benoît
Richard
Date
de parution : 8 mars 2006
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