5+5 = Les disques préférés de Irnini Mons

Ils ont l’air zen comme ça, sur la photo, mais derrière les apparences, on découvre un groupe de quatre musiciens jouant un rock noise bien singulier et sacrément accrocheur. On fait plus ample connaissance avec Irnini Mons à travers une sélection de disques…

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Formé par trois membres de Decibelles, rejoints par un deuxième guitariste, le quatuor Irnini Mons joue un noise rock très ambitieux tant dans l’approche musicale que dans les textes chantés en français. Paru sur conjointement sur Another Record et Taken By Surprise, leur premier mini-album porté par le single Montréal, – avec un son gros comme ça ! – est une très belle surprise, le genre de petite chose qui vous emporte immédiatement. A découvrir sans tarder !

5 disques du moment :

VULK – Ez Da

Fanny : « Encore un groupe de mecs qui mettent des jolies chemises et qui font du post-punk ?” C’est ce serait je que je dirais normalement, mais là, bizarrement, la magie opère ! Les live sessions sont magnifiques, ça sonne pile comme il faut, c’est ultra classe et pourtant pas prétentieux, ça chante en Euskara… Bref, ils m’obsèdent.

OVLOV – Buds

Valentin : Un album indie rock récent que j’ai trouvé super frais. Principalement grâce à l’approche mélodique (voix et guitares) noyée dans une production super fuzz et un brun noisy. Ça donne envie de secouer la tête puis ça fait des petits pincements au cœur en même temps.

Bon Enfant – Diaporama

Sabrina : Un groupe québécois que j’ai découvert il n’ y a pas si longtemps et que j’aime beaucoup ! Diaporama c’est un disque que je trouve vraiment chouette ; assez varié pour que je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Ce que j’adore par dessus tout c’est le timbre de voix de la chanteuse (+ l’accent bien sûr <3). Des chansons aux refrains entêtants, une pointe de psychédélisme, j’ai l’impression qu’ils ne se mettent pas de barrières et qu’ils voyagent dans différents styles et j’aime bien ça !

Black Country, New Road – Ants from up there

Guillaume : Groupe à la mode et ascension fulgurante mais quel magnifique second opus. Un post-rock mélancolique sans être pompier, à la fois sobre et épique, naïf et intelligent. Rien de particulièrement nouveau mais il y a quand même dans cet album une certaine prise de risque qui me fait plaisir. C’est ce que j’ai le plus écouté ces derniers jours, je ne pouvais pas
ne pas le mentionner.

BODEGA – Broken Equipment

Le groupe : On se retrouve tous sur Bodega, de Endless Scroll à Broken Equipment. C’est fun, c’est bourré de tubes, rien de tel pour lancer la fête et nos meilleurs moves sur le dancefloor !

5 disques pour toujours :

Electelane – The Power Out

Fanny : Un disque découvert pendant mon adolescence qui sonnait différent que tout ce que j’avais entendu à l’époque, un truc un peu foutraque qui m’a accroché l’oreille. Elles ont une façon si décomplexée de faire de la musique ! Il y a dans tous leurs albums une vulnérabilité assumée qui me parle beaucoup. J’ai choisi The Power Out parce que, quand même, “The Valley”.

Stereolab – Emperor Tomato Ketchup

Valentin : Un groupe et un disque découvert un peu sur le tard. Un disque qui passe aussi bien quand on est heureux que quand on est triste. Poétique, pop-bizarre, groove robotique, et la voix de Lætitia Sadier qui parle à mon âme .

Supertramp – Crime of the Century

Sabrina : Un album que j’ai beaucoup entendu quand j’étais petite (avec beaucoup de variété française mais je l’assume un peu moins héhé) et qui reste dans mon cœur! En vrai ça me fait toujours plaisir de l’écouter. Il est pas trop long, il y a des mélodies incroyables, une énergie de ouf entre les musiciens, les arrangements sont parfaits. Un album qui me met dans un bon mood du début à la fin et me rappelle que des bons souvenirs!

Brian Eno – Before and after science

Guillaume : J’ai beaucoup hésité parmi ses quatre ou cinq premiers albums solo, tous géniaux à mon goût. Mais « By this river » est une des mélodies dont j’ai le plus vieux souvenir grâce à ma maman (je l’embrasse).

Blink-182 – Enema of the state

Le groupe : Comment ne pas mettre Blink quand on a été ado dans les années 2000. Punk or not, rien a foutre. Que des tubes ! On balance le « eastpack » dans la queue du self et on porte des shorts trop longs !