[Netflix] « La disparue de la cabine 10 » : sous le vernis du luxe, le vide du mystère…
Adapté d’un best-seller de Ruth Ware, le film de Simon Stone troque la paranoïa du roman pour un thriller glacé et lisse, où le luxe supplante la tension.
Adapté d’un best-seller de Ruth Ware, le film de Simon Stone troque la paranoïa du roman pour un thriller glacé et lisse, où le luxe supplante la tension.
On savait l’adaptation à l’écran de l’excellent The Long Walk de Stephen King impossible, et ce n’est pas le peu brillant Francis Lawrence qui va contredire cette opinion. On imagine néanmoins que ceux qui n’ont pas lu le livre trouveront des qualités à Marche ou Crève.
Si les récentes adaptations de Stephen King, en série TV ou au cinéma, ont été plutôt qualitatives, L’Institut renoue, lui, avec les sombres années où les meilleurs romans ou nouvelles du maître étaient transformés en objets terriblement médiocres.
Adaptation luxueuse et très élégante du roman de Richard Malka, Le Voleur d’amour suit un vampire bien particulier à travers les siècles et le globe, et renouvelle de manière pertinente le mythe inusable du monstre buveur de sang.
Tout le monde jugeait impossible d’adapter à l’écran Cent Ans de Solitude. Mais ce genre de préjugé ne saurait retenir Netflix, qui nous offre aujourd’hui huit épisodes d’une adaptation en série TV du torrent d’imagination et d’émotions qu’est le livre de García Márquez…
Le roman culte de William Golding, qui raconte comment des enfants vont tenter d’échafauder une micro-société sans adultes, marque le lecteur de façon indélébile. Aimée de Jongh a décidé d’en faire une adaptation en BD, tâche ô combien ambitieuse, et s’en sort de façon très honorable.
Manu Larcenet met en bulles et en images La Route, le roman culte de Cormac McCarthy qui avait obtenu le prix Pulitzer en 2007. Un pari osé mais un album réussi et très fidèle à ce monument littéraire.
Méfiez-vous ! Ce conte tragi-comique, sous le pinceau alerte de Nicolas Dumontheuil, en plus de vous emmener dans les contrées nordiques, risquerait bien de réveiller le loup-garou qui sommeille en vous. Attention toutefois à ne pas réveiller votre quartier en pleine nuit…
Rémi Torregrossa et Jean-Christophe Derrien adaptent avec brio l’extraordinaire nouvelle de Rudyard Kipling.
Emmanuel Carrère adapte le récit de Florence Aubenas pour raconter la vie de ces femmes vivant de petits boulots précaires, aux exigences physiques redoutables, avec une Juliette Binoche, très juste.