20 albums d’Ambient Music à retenir pour 2016

Parce que l’ambient music c’est bien aussi, parce qu’avec trois notes on arrive parfois à faire de merveilles, parce que pour voyager les yeux fermés, il n’y a rien de mieux… voici notre sélection Ambient music pour l’année 2016 !

 

solo andata – In The Lens
Des notes de piano projetées en l’air et attrapées au vol par des percussions caressées. Des mélodies qui glissent sur des nappes liquides, transformant l’espace en écrin indescriptible, résonnent sur des notes de jazz aux contours flous. (12k) bandcamp

Tim Hecker – Love Streams
Tim Hecker revisite la notion de modernité, brouille les pistes de par la plus grande accessibilité de sa musique, injectant dans ses musiques un lyrisme à rapprocher de la musique classique. (4AD) bandcamp

Ian William Craig – Centres
Chanteur d’opéra et compositeur canadien, Ian William Craig publie un album qui fait la part balle aux nappes de guitares atmosphériques. Un album lyrique, étrange, expérimental et aussi saisissant qu’un vieux Sigur Ros. (FatCat) bandcamp

Huerco S. – For Those Of You Who Have Never
Huerco S. renoue avec l’idée d’expérimentation sensorielle, brouillant les notions d’époque et de style, avec ses machines salies et jaunies par l’usure. (Proibito) bandcamp

Biosphere – Departed Glories
Avec ce nouvel album inspiré par un conte médiéval, aux nappes soufflant le chaud et le froid, le norvégien Biosphere renoue avec une certaine tradition des oeuvres en apesanteur.  (Smalltown Supersound) bandcamp

Eluvium – False Readings On
Matthew Cooper malaxe l’espace par couches successives, par boucles se répétant à l’infini et forgeant presque par magie des mélodies à la fois inertes et brûlantes. (Temporary Residence) bandcamp

Andrew Pekler – Tristes Tropiques
Une excursion dans une ethnographie imaginaire, inspirée du livre de Claude Lévy-Strauss, Tristes Tropiques, avec au menu de cet album : bidouillages et expérimentations electro-acoustiques. (Faitiche). bandcamp

Kaitlyn Aurelia Smith – EARS
Une musique électronique ambiant aux sonorités 70’s jouée sur de vieux synthés analogiques dans un ensemble, très éthéré, très aérien, rappelant les expérimentations de Laurie Anderson. (Faitiche) bandcamp

The 7th Plain – Chronicles I
Sous-division du label intention, A-TON propose sa première release avec 7th Plain, l’un des projets de Luke Slater où l’on découvre une nouvelle facette du talent de ce vétéran de la scène house avec 8 titres qui flirtent souvent avec l’electronica. (A-TON). bandcamp

Daniel Lanois – Goodbye To Language
Dans la plus grande discrétion, le canadien continue de sortir régulièrement les perles de musique Ambiant. Si Balladona (2005) reste encore le sommet de sa discographie, Goodbye To Language  est encore la preuve de l’expression d’un style contemplatif et poétique dominé comme souvent par des effets de pedal steel. (anti) bandcamp

 

Christian Naujoks – Wave
Une musique rêveuse et volatile structurée autour d’une guitare et de drones en arrière-plan. Une œuvre aussi frissonnante et élégiaque que mélancolique qui enchantera les fans de Durutti Column. (Dial Records). spotify

Masayoshi Fujita & Jan Jelinek – Schaum
L’allemand Jan Jelinek s’associe à nouveau avec le vibraphoniste Masayoshi Fujita pur un disque qui fait la part belle aux boucles, aux nappes soyeuses, aux bruitages et aux fields recordings dans des assemblages sonores délicats, globalement assez limpides. (Faitiche) bancamp

Christopher Tignor – Along a Vanishing Plane
Néo-classique, musique lente, ambiance sépulcrale et recueillement au programme de cet album du violoniste Christopher Tignor… Pas très loin de Max Richter. (Western Vinyle) bandcamp

Ben Lukas Boysen – Spells
Pote de label de Nils Frahm, Ben Lukas Boysen est à ranger dans la catégorie « Ambient Piano, option piano programmé ». Un peu comme chez  Mark Hollis, on découvre des morceaux arrangés autour de cordes, de batterie et de sonorités électroniques, avec des mélodies épurées qui touchent au cœur comme jamais. (Erased Tapes). spotify

Akira Kosemura – One Day
Akira Kosemura  s’est assis un après-midi au piano dans la maison de son enfance et a composé les dix morceaux de One Day. Autant vous dire que sa musiquée est chargée de nostalgie et de mélancolie mais aussi de poésie. Agrémentée de Fields recordings légers, elle sera la B.O. idéale d’une journée à regarder la neige tomber derrière les vitres.(Schole). spotify

Teruyuki Nobuchika – Still Air
On retrouve Teruyuki Nobuchika sur le label de Marsen Jules pour un disque ambient secoué de spasmes vertigineux, composé de field recordings à la virginité immaculée, bousculés par des rythmes cachés sous des orchestrations minimales à la splendeur élégante. (Oktaf). Spotify

Marielle V Jakobsons – Star Core
Sur cet album, la voix est quasiment au même niveau que les nappes et les sonorités électroniques très allongées qui parsèment les compositions de la canadienne Marielle V Jakobsons, avec comme particularité ce petit côté new age ou médiéval renforcé par la présence de flûtes et de violons. (Thrill Jockey). bandcamp

Marconi Union – Ghost Stations
Le trio Marconi Union qui, rappelons-le, a été salué en 2016 pour avoir composé (selon une étude anglaise très sérieuse), le morceau le plus relaxant du monde avec Weightless, propose un album avec quatre longs titres sombres et habités, d’une grande beauté, à l’image de leur discographie déjà bien copieuse. (Just Music) bandcamp

The Orb – COW / Chill Out, World!
Alex Patterson et Thomas Fehlman toujours là ! Et c’est un grand cru que nous offrent là les deux vétérans de la house-ambient  anglaise.  Si l’aspect House a disparu de leur musique, l’ambient est toujours bien présente ici dans un production jamais linéaire et pleine de chemins de traverses. Un régal ! (Kompakt) bandcamp

Olafur Arnalds & Nils Frahm – Trance Frendz
Une playlist ambient sans Nils Frahm ? Inenvisageable ! C’est pourquoi on le retrouve ici en compagnie de son ami Islandais Ólafur Arnalds dans une session improvisée, filmée pour le magazine Astronaut, visible ci-dessous. Forcément dépouillé, forcément minimaliste, forcément beau. (Erased Tapes) spotify

Textes : Benoît Richard, Greg Bod et Roland Torres