[arte] Jane Birkin, simple icône : archives et portrait tendre

La fille la plus drôle et la plus sexy du cinéma français des années 70 a fait l’objet en 2019 d’un beau portrait signé Clélia Cohen. À l’occasion de la mort de Jane Birkin, Arte rediffuse ce touchant 52 minutes.

Jane Birkin, simple icône
Jane Birkin en 1973 © Jean-Pierre Fizet

« Jane Birkin, simple icône » des années 70, star pop par excellence, enfant du swinging London, actrice, chanteuse, belle, sexy, drôle, intelligente, pétillante, émouvante et surtout compagne du plus scandaleux des chanteurs français des années 70 et 80, Serge Gainsbourg. Ensemble, ils étaient les chouchous des magazines people dans une France giscardienne, à la fois ravie et scandalisée par les frasques de ce couple mythique de la chanson française qui s’étalaient en une de Paris Match et Jours de France mais aussi de Lui et Playboy. Un couple qui invitait la télévision à la maison, rue de Verneuil, filmant en toute simplicité les Gainsbourg en famille avec Kate et Charlotte dans les bras de leurs parents. Une tout autre époque.

Ce documentaire imaginé par Clélia Cohen rassemble bon nombre d’images d’archives, montrant Jane Birkin à ses débuts, racontant son enfance, avec sa mère, l’actrice Judy Campbell, son côté garçon, son premier mariage avec le compositeur John Barry, puis et sa remontre avec Gainsbourg sur le tournage du film Slogan en 1968. On la voit dans de nombreux passages télé, à Cannes en 1984 pour le film La Pirate de Doillon, l’homme pour qui elle quittera Serge et avec lequel elle aura sa troisième fille, Lou.
Le documentaire est aussi et surtout un témoin implacable du temps qui passe, montrant une Jane Birkin au fil des âges, toujours aussi belle et rayonnante, mélancolique et drôle malgré les malheurs qui viendront la frapper.

Un beau portrait plein de tendresse et d’admiration pour cette artiste unique, bouleversante qui reste l’un de nos plus chers témoins de la France de ces 50 dernières années.