[Interview] Pascale Le Berre : « Franchement, c’était magique ! »

Double actualité pour Marquis de Sade : après le passionnant livre de Philippe Gonin, De quelle couleur est la passion ?, un disque hommage dédié à Philippe Pascal et réunissant 10 artistes vient de sortir, et son succès témoigne de la marque que ce chanteur emblématique a laissée. D’où l’idée de rencontrer l’architecte de ce disque, la fidèle Pascale Le Berre. Marquis de Sade, Marc Seberg et la conception de ce disque, retour passionnant sur une histoire unique.

PASCAL philippe 1986 MD
Philippe Pascal 1986 – Photo : MD

Benzine : Nous avons chroniqué récemment le livre de Philippe Bonin sur Marquis de Sade dans Benzine. Et j’ai été surpris par toutes les réactions positives, sans aucun hater, qu’on a pu avoir à ce sujet sur les réseaux sociaux. Comment expliquez-vous que Philippe ait pu représenter autant de choses, qu’il ait pu toucher autant de gens après une carrière somme toute assez courte ?

Pascale Le Berre : Je dirais que dans ce domaine, le temps ne fait rien à l’affaire. C’est ce que je dis, et d’ailleurs j’ai écrit un texte à son intention sur l’album, et c’est ce que je pense toujours. Je pense que c’est le chanteur, leader, auteur, le plus emblématique de sa génération. Pour moi. Il est le plus charismatique, et celui qui a le plus marqué les esprits, puisqu’il est hors pair, en fait. Il est largement au-dessus, Il est unique. Et puis, il a su se métamorphoser, je trouve. Parce que quand on prend le premier Marquis de Sade, les débuts de Marquis de Sade, et qu’on en arrive à Philippe Pascale, l’album qu’on a fait tous les deux, il y a une évolution flagrante, et une forme d’exigence de ne pas toujours faire la même chose. Peut-être que c’est ça aussi qui le rend unique. Parce que il y a vraiment un parcours après Marquis de Sade qui était flamboyant et foudroyant même, qui était une espèce de détonation brute à laquelle, évidemment, j’ai adhéré. Par la suite, Marc Seberg 83, c’est l’album que Philippe aurait voulu faire avec Marquis de Sade, donc il considère ça cet album-là comme le testament, son testament.

De quelle couleurMarc Seberg commence en 84-85, en fait, avec Le Chant des Terres. Et là, il y a une mutation réelle à tous les niveaux. Il y a une mutation sur les textes déjà, parce que Philippe écrit quasiment tous ses textes en français, ce qui n’était pas le cas auparavant. C’est-à-dire qu’il cesse de fouiller au tréfonds de son âme… Ce n’est pas tout à fait vrai, mais il commence à s’ouvrir, à ouvrir cette espèce de veine introspective à l’autre. Et ça donne des textes. Ça donne une vraie écriture en français, en tout cas. Ce n’est pas à moi de qualifier son écriture. Et après, il va continuer à évoluer. Musicalement, scéniquement aussi, parce que 85 c’est aussi une mutation scénique : il en a assez de s’immoler tous les soirs, comme il a pu le faire avec Marquis de Sade. La mutation, elle se fait aussi en lien avec les textes, et avec plus de nuances. Et peut-être plus d’émotions. Et donc, on travaille avec un scénographe. Après, on continue un peu, jusqu’au Bout des Nerfs. On prend de l’assurance, on travaille avec des réalisateurs anglais, par préférence, par goût. Et ensuite, une fois qu’on est arrivé au bout de ce qu’on estimait pouvoir faire ensemble, on arrête, parce qu’on est honnête. On n’a pas envie de maintenir quelque chose dont on n’est plus si certain au niveau des convictions. Et on fait cet album tous les deux, qui est aussi une page blanche, et qui est construit autour d’un écrin. Enfin, je construis un écrin autour de sa boîte pour qu’on puisse, pour qu’il puisse aller jusqu’au murmure. et qu’on puisse entendre parfaitement tout ce qu’il écrit. C’est une évolution, je pense que cette évolution, elle a permis de s’ouvrir à un nouveau public.

Benzine : En tout cas c’est un disque, Philippe Pascale, qui a très bien vieilli. Sur les albums de Marc Seberg, il y a un son caractéristique de l’époque. Par exemple, la version de Je t’accorde par Denis Bortek, je la trouve nettement plus dépouillée que celle de l’album original. On ressent plus la composition en tant que telle. Philippe a une réputation d’être un grand chanteur, mais là, on s’aperçoit que les compositions en elles-mêmes sont remarquables.

Pascale Le Berre : Moi je pense que sur Lumières et Trahisons, on était vraiment au summum de ce qu’on voulait faire, y compris dans la production de John Leckie, parce qu’il est devenu le sixième membre du groupe. Sur le dernier, il y avait un peu de confusion. Je pense parce qu’il a appliqué les recettes de Lumières et Trahisons sur Le Bout des Nerfs. Et nous, en tant que compositeurs, essentiellement Anzia et moi, on partait dans des directions différentes, et c’était difficile de trouver quelque chose d’homogène. Je crois que Le Bout des Nerfs est légèrement trop chargé.

PASCAL philippe 1986 MD2Benzine : Pour revenir au disque, on a forcément un petit frisson en écoutant le premier titre. Les premières notes de piano de Recueillement, la voix d’Alan Stivell. Beaucoup sont persuadés que c’est Philippe qui chante. Les intonations d’Alan vraiment similaires. En tout cas, dans l’intensité, la façon de chanter, c’est ça. Le titre est totalement bouleversant. Donc j’imagine que c’était important de le faire démarrer.

Pascale Le Berre : Complètement. Et puis, on l’avait joué pour le concert hommage à Rennes, et moi je n’avais vu jouer que trois morceaux, dont Recueillement avec Alan, parce qu’on est très proches. Alan est venu me chercher quand Philippe a décidé d’arrêter, ça a été un horizon qui s’est ouvert. Et puis Philippe était très épris de sa musique aussi, notamment Symphonie Celtique. Donc on est devenus très proches, et on se voyait tous les trois. ou les quatre, avec son épouse. Donc, ça ne se pouvait pas qu’Alan ne fasse pas partie de cet hommage. Et c’est vrai j’ai proposé à mes camarades qu’on le fasse ensemble, qu’on le réenregistre, mais j’avais envie de faire une version différente de celle qu’on a faite sur Le Chant des Terres et de celle qu’on a faite en concert. Je suis partie du piano évidemment, et d’arrangements de cordes, qui sont différents des versions précédentes. Et je voulais quelque chose d’ascensionnel, qui aille vers une élévation. C’était très chouette de se retrouver les ex Marc Seberg. Enfin je ne sais pas pourquoi on dit « ex », parce qu’on le sera toute notre vie. C’était chouette de se retrouver dans le studio de Rennes où on avait tous commencé. Mais c’est vrai que quand il s’est agi d’enregistrer la voix d’Alan, j’étais très émue. Parce que forcément, ré-enregistrer Recueillement sans Philippe, c’est émouvant.

Benzine : Vous parlez du concert hommage à Rennes. Vous aviez interprété Holding You avec Dominique A. Vous n’avez pas eu envie de la reprendre sur le disque ?

Pascale Le Berre : Il y a déjà plusieurs titres à moi sur cet album. Et puis, non, je préférais Recueillement, avec mes camarades. Je trouvais que c’était important qu’on soit ensemble sur un titre. Et je trouvais ça important que I am a book aussi soit là, parce que j’avais envie que Philippe soit présent sur le disque.

Benzine : Oui, justement, je voulais vous en parler. I am a Book est absolument magnifique. Comment cela a pu rester inédit autant de temps?

Pascale Le Berre : C’est resté inédit parce que c’était des maquettes au départ. Philippe ne voulait plus écrire. Il y a eu des passages dans sa vie où l’écriture était une cause de souffrance. Mais ça n’empêche que Philippe a une voix Incroyable. Donc, il reste toujours la possibilité de chanter, même si on écrit.

Benzine : Depuis combien de temps vivez-vous avec ce disque ? Quand avez-vous eu l’idée ? J’imagine que ça n’a pas dû être forcément simple de réunir tout le monde.

Pascale Le Berre : J’ai eu l’idée il y a trois ans, et j’ai commencé à faire les démarches.

Benzine : Au niveau de la sélection des titres, avez-vous d’abord choisi les titres que vous souhaitiez ?

Pascale Le Berre : Les artistes que j’aimerais avoir sur cet album et les titres que j’aimerais avoir. La liste des titres étant beaucoup plus longue que celle des artistes. Parce qu’il fallait que je leur ménage éventuellement des choix, sachant que je n’allais rien imposer à qui que ce soit. Tous les artistes qui sont là m’ont dit oui tout de suite. Après, ça a pris plus ou moins de temps avant d’avoir leur version. Et après, c’est la mise en place qui s’est faite de manière plus ou moins rapide, en fonction des agendas de chacun.

Benzine : Jeux de Lumière par Axelle Renoir, est-ce le seul titre qui existait déjà, qui avait déjà été repris sur un album ? Je crois qu’elle l’a repris il y a une trentaine d’années sur l’un de ses disques.

Pascale Le Berre : Elle l’a mis sur un album qui est sorti en 1995 ou 96, je crois. Non, ce n’est pas le seul. Il y a quand même Dominique A qui a sorti L’Eclaircie en plein Covid. Et j’avais cette version des Ailes de Verre de Marc Collin, de Nouvelle Vague, qu’il m’avait envoyée il y a longtemps. Il n’avait pas pu le mettre sur son album, mais il me l’avait envoyée. Donc j’avais toujours en tête cette version-là que je trouve hallucinante, une épure en fait. Je trouve que le texte saute encore plus au cœur. Il n’y a pas de comparaison à faire entre l’original et les reprises, mais je trouve cette version très puissante.

Benzine : Le fait que ce soit chanté par une femme, ce qui est aussi le cas avec Axelle Renoir, je trouve que ça apporte quelque chose en plus. Je pense que ça met en valeur les compositions en tant que telles, qui tiennent la route même dans un contexte de chanson française.

Pascale Le Berre : Pour moi, Axelle, c’est de la pop. Et ce que je constate sur cet album, quand on l’écoute, c’est qu’on a tous des racines communes. Même si Étienne est comme une espèce de prince de la pop musique, et Théo en est l’autre extrême. C’est totalement cohérent du début à la fin. Et donc, cet album, c’est aussi quelque part une histoire du rock que j’aime. Et qu’on défend tous. Et dont on est tous amoureux. C’est aussi une autre lecture de l’album.

Benzine : Il y a un titre de votre album commun, Philippe Pascale, que j’écoute très souvent depuis que j’ai réécouté l’album récemment, c’est L’Heure-frontière. Figurait-elle sur la liste ?

Pascale Le Berre : Ouais, ça aurait pu, mais en fait, initialement, je ne devais faire qu’un vinyle. Et un vinyle, ça impose des contraintes techniques. Pas plus de 40 minutes par face, qu’on a déjà légèrement dépassés. Faute de quoi, voilà, les titres perdent en dynamique. Donc c’est pour ça que je me suis arrêtée à dix, puisque je ne pouvais pas aller plus loin. Je n’allais pas massacrer la qualité de l’album, évidemment. Et puis ensuite, à la rentrée, on s’est rendu compte qu’il fallait le sortir en CD aussi. C’est une histoire de famille cet album. Je pense que ça saute aux oreilles. Et aussi sur le label avec lequel je travaille, puisque François Pinard, qui a le label Note A Bene, est essentiellement tourneur. C’était notre tour manager sur le Bout des Nerfs et sur le Philippe Pascale. Donc on est restés proches et on a fait ça presque tous les deux. Et c’est important.

Benzine : Dès le départ, il était clair pour vous qu’il ne devait pas y avoir de titre de Marquis de Sade car ce n’est pas votre histoire commune ?

Pascale Le Berre : J’avais une volonté délibérée de me consacrer à ce qui me regarde, en fait, à ce qui me concerne. D’une manière générale, c’est ce que je fais dans la vie. Et du fait que je n’avais que dix titres, déjà, je trouvais ça très court pour embrasser cinq albums. C’est très très court, en fait. Insérer un titre de Marquis de Sade ça posait tout un tas de questions pratiques. Et en plus, sachant que les musiciens de Marquis de Sade qui restent sont quand même très nombreux, et qu’ils sont doublement endeuillés de Philippe et de Franck…. Je savais aussi que quelque chose allait se préparer, et donc je me suis dit : Je ne suis peut-être pas légitime pour parler de ce chapitre-là.

Benzine : Je change de préférence sur leurs deux albums à chaque fois que je les écoute, mais je crois que je préfère définitivement Dantzig Twist pour le côté brut de la production

Pascale Le Berre : C’est aussi celui que Philippe préfère. C’est toujours la magie des premiers albums en fait. Il y a quelque chose de brut, de spontané, qui jaillit. Et après, il faut confirmer ou muter, si on veut se renouveler. Mais il y a des très beaux morceaux sur le deuxième aussi.

Benzine : C’était marquant de voir la communion du public lors du concert de Petit Bain. Les gens étaient totalement estomaqués par le niveau que pouvait encore avoir le groupe parce qu’il y avait quand même des questions qui se posaient. Certains n’avaient pas joué depuis longtemps, et c’était pourtant vraiment très bon. Il y avait des larmes autour de moi. Je n’étais pas à Rennes, mais je pense que ça a dû être même encore plus fort parce que, à Rennes, c’était le premier. Dans sa ville, il devait y avoir toute la famille qui devait être là.

Pascale Le Berre : Et au concert hommage aussi, c’était impressionnant. Alors justement, j’ai chanté Holding You pour la première fois sans jouer d’un instrument, sans jouer de guitare en l’occurrence. Et c’est pour ça que j’avais demandé à Dominique A de faire des guitares. Ça a été un moment incroyable parce que la moitié de la salle était en larmes, et l’autre moitié avait le visage totalement lumineux. Et je me suis dit qu’Ils étaient toujours là. C’est une sensation inouïe de savoir qu’on est rentré dans l’intimité des gens par les morceaux qu’on a composés et écrit également dans l’intimité, parce que la composition c’est un acte intime par définition. Et que 40 ans après, c’est toujours le cas. Je trouve que c’est un beau cadeau que la vie m’a offert. Vraiment. C’est tellement touchant. Toutes ces réactions sur cet album, c’est incroyable. Les gens se prennent en photo avec la pochette. Très belle photo de Richard Dumas, d’ailleurs.

Benzine : J’ai appris que Franck Darcel travaillait avant son décès sur une intégrale Marquis de Sade avec des inédits.

Pascale Le Berre : Je pense que ça va sortir. Mais ça a été plus compliqué parce que c’est lui qui était l’instigateur mais je pense que ça va sortir.

Benzine : Avez-vous un projet du même type pour les Marc Seberg, qui sont quand même difficilement trouvables en format physique actuellement ?

Pascale Le Berre : J’avais déjà anticipé quand je suis allée voir Warner en 2016 pour qu’ils remasterisent les albums, parce que c’était hyper nécessaire. Et le directeur du Back Catalogue m’avait proposé de faire mieux, de sortir un coffret avec les 5 albums, plus 2 albums d’inédits. Et donc j’avais mené ce projet à terme, en choisissant les inédits parmi les concerts qui avaient été enregistrés. Des versions ultra émotionnelles en concert type Printemps de Bourges ou Midem, comme on l’a fait avec Philippe, c’était beaucoup plus intéressant que des maquettes et des versions alternatives. Donc il y avait un livret d’une vingtaine de pages où je parlais de différentes périodes de Marc Seberg qui sont peu connues. Et des interviews de John Leckie. Et puis au dernier moment, le directeur financier de Warner a changé, et il exigeait qu’on vende plus de 2000 Coffrets pour le sortir. Donc il n’est jamais sorti. Donc ça j’ai déjà fait, mais ils ont quand même été remasterisés. Et qu’est-ce qu’on ne trouve pas en fait, ce sont les CD?

Benzine : J’ai cherché surtout en CD, et c’est vrai que j’avais du mal à les trouver ou alors à des prix totalement infernaux. J’ai été obligé de me rabattre sur Deezer pour écouter certains.

Pascale Le Berre : Ah non mais quelle horreur ! Je vais relancer !

Benzine : Le succès du disque peut aider à ça.

Pascale Le Berre : Oui. Mais ça avait permis en tout cas de rééditer tout en vinyle, et d’éditer pour la première fois le Philippe Pascale en vinyle. Donc Philippe était très heureux. Et moi aussi, parce que c’est un bel objet.

Benzine : Je l’ai réécouté avec beaucoup de bonheur.

Pascale Le Berre : Ça me touche beaucoup parce que j’y tiens.

Benzine : Philippe a arrêté du fait de ses difficultés pour écrire. Qu’en était-il vraiment ?

Pascale Le Berre : Ça dépendait des moments. Il avait des moments de fulgurances. Mais il avait une telle exigence vis-à-vis de lui-même. Dans une autre interview, on m’a demandé s’il avait conscience du fait qu’il avait influencé pas mal d’artistes plus jeunes que lui. Et je répondais que, en fait, peu importe la réponse, parce que ce n’était jamais assez bien pour lui. Il arrivait rarement au stade où il était vraiment content de ce qu’il faisait. Il était construit comme ça en fait, il travaillait beaucoup. Et je pense que c’est le doute qui est l’énergie principale du créateur. Bowie disait qu’il ne faut jamais rester dans sa zone de confort. Si vous restez dans votre zone de confort, ça veut dire que ce que vous faites est moyen. Il faut toujours aller au-delà d’une limite dans laquelle on est bien. Philippe savait faire ça. Et je pense qu’il a raison.

Benzine : Les albums de Marc Seberg sont sortis à intervalles plutôt réguliers, tous les deux ans. Il y avait forcément une sorte de discipline pour arriver à le faire

Pascale Le Berre : On travaillait tous les jours. Discipline, c’est le mot. On répétait tous les après-midis. Ça occupait notre vie entièrement.

Benzine : Quelle était sa relation par rapport au succès ? Espérait-il qu’un des disques ait un succès massif, ou est-ce que cela lui faisait peur ? Certains des titres auraient pu avoir un succès important.

Pascale Le Berre : Un peu des deux, je pense. L’Eclaircie aurait pu être un gros succès. Construire un parcours album après album, il y a une logique en fait. Il y a une logique par rapport au public qui continue à vous suivre. On n’a jamais construit un truc qui aille au-delà de ce dont on avait envie en fait. On n’a jamais fait d’efforts pour rentrer dans les cases. On a fait du mieux qu’on a pu, mais Lumières et Trahisons, au final, on en a vendu pas loin de 50.000. Ce qui est quand même très honorable.

Benzine : Revenons pour finir à Marquis de Sade : sacrée décision que cette réformation du groupe.

Pascale Le Berre : Oui, ça a été une décision qui est arrivée graduellement, en plusieurs étapes. C’est Patrice Poch qui en est l’instigateur. Au départ, ça devait être un petit concert, pour une expo de Patrice. Et puis une fois l’idée lancée, enfin une fois les réconciliations faites, et l’idée lancée, plus ça allait, plus ça prenait une ampleur dingue, pour finir au Liberté à Rennes. Mais au départ, c’était pas du tout ça qui était prévu.

Benzine : L’ampleur du succès a dû tous les surprendre.

Pascale Le Berre : Avec des angoisses avant le concert bien sur, mais c’était magnifique. La foule qui est venue…. Alors j’espère que tout le monde est venu avec des bonnes intentions.

Benzine : … »on va voir, ils vont se planter »…

Pascale Le Berre : Il y en avait sûrement. Il devait y en avoir certains qui le pensaient. Certainement. Mais franchement c’était magique.

Propos recueillis par Laurent Fegly

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