C’est le « coup de feu » dans un restaurant réputé de Londres, et ce soir, les choses vont mal se passer : dans The Chef, Barantini filme des gens qui travaillent en plein milieu d’une crise perpétuelle, comme si c’était un thriller. Et oui, c’est un thriller, et un magnifique.
On était en droit d’attendre beaucoup de Archive 81, la dernière série fantastique sur Netflix, qui travaille non sans élégance formelle un sujet assez passionnant. Malheureusement, le travail littéralement bâclé des scénaristes gâche notre plaisir !
L’écoute de The Overload, le premier album de Yard Act, jeunes gens en colère de Leeds, aussi drôles qu’intelligents, est l’un de nos plus beaux chocs depuis longtemps : la découverte d’un grand disque POLITIQUE (et amusant et excitant aussi…) !
Ouvrage collectif de l’équipe Playlist Society, Mad Max, au-delà de la radicalité, rend un formidable hommage à l’œuvre colossale de George Miller, et se révèle un essai particulièrement excitant et passionnant… Mais beaucoup trop court !
Oh, qu’elle commençait bien, cette série britannique d’espionnage ! Et qu’il est décevant de voir le scénario de Vigil se perdre peu à peu dans une accumulation d’invraisemblance et de positions idéologiques pour le moins discutables !
Les Stones, évidemment ! Une discographie pléthorique au milieu de laquelle bien des néophytes peinent à se retrouver : l’opportunité pour la collection Cover des Editions du Layeur de publier l’un de leur meilleurs livres, grâce au travail irréprochable d’Alain Gouvrion.
Drôle de film que la dernière œuvre de Lowery, dont le Ghost Story avait fait l’unanimité : personne ne semble réellement savoir quoi faire de son The Green Knight, finalement condamné à sortir sur une plateforme de streaming. Il y a pourtant là matière à cogiter…
En 2022, Costello n’est plus si jeune mais est heureusement toujours autant en colère que dans la fin des années 70. Son 32e album studio, The Boy Named If ressuscite (presque) la gloire des Attractions.
On n’attendait pas forcément beaucoup d’une dernière saison de After Life, alors que Ricky Gervais semblait bien déjà avoir tout dit. Il faut toutefois admettre qu’il nous fait bien rire encore une fois, et nous ménage une conclusion efficace du point de vue lacrymal.
Anéantir, le dernier Houellebecq, derrière un titre caricatural, s’apparente soit à une nouvelle provocation sophistiquée, soit à un virage dans la trajectoire de l’écrivain français le plus marquant de son temps : un livre presque apaisé, à la fois irrésistible et décevant, dont on espère qu’il suggère un possible renouveau.