
In fabric : dressed to kill
Fidèle à son style sophistiqué et ses obsessions fétichistes, Peter Strickland signe un conte macabre et élégant où brille la trop rare Marianne Jean-Baptiste.
Fidèle à son style sophistiqué et ses obsessions fétichistes, Peter Strickland signe un conte macabre et élégant où brille la trop rare Marianne Jean-Baptiste.
Ladj Ly filme la réalité des cités de banlieues sans juger ni épargner personne, et traque les failles et les manquements d’un système sclérosé de toutes parts. Tendu et rentre-dedans.
Sixième opus d’une saga qui n’arrive décidément pas à se réinventer, Terminator – Dark fate n’est qu’un condensé malhabile des deux premiers épisodes. Plaisant, mais sans surprise.
Dans La bonne réputation, Alejandra Márquez Abella filme le délitement de l’élite mexicaine durant la crise économique de 1982 qui frappa alors le pays. Cruel et raffiné.
À l’occasion de l’exposition Francis Bacon qui se tient actuellement au Centre Pompidou, retour sur Love is the devil réalisé par John Maybury en 1998, seul film évoquant l’homme et l’artiste à travers sa relation avec George Dyer.
En cherchant à transposer ses thèmes fétiches dans l’univers de la science-fiction, James Gray ne livre malheureusement qu’un film sentencieux qui empile clichés et maladresses.
Après New York et la Bourgogne, Cédric Klapisch revient à Paris filmer deux trentenaires paumés entre petite déprime et désert sentimental. Sans conséquences et gentil tout plein.
Pour les cinéphiles éventuellement aventureux, Albert Serra signe un film lent et hypnotique autour de libertins en plein ouvrage, la nuit dans une forêt.
Apocalypse now ressort en version restaurée 4K avec un nouveau final cut et un montage inédit supervisés par Coppola lui-même. L’occasion de revenir sur ce chef-d’œuvre fou et immanquable du septième art.
Olivier Ducastel et Jacques Martineau se sont amusés à bricoler, en quelques jours, un film-concept qui tourne vite à l’exercice de style assez vain.