
« Fragments d’histoires troublantes », de Pantom : sept contes cruels
Pantom nous livre sept histoires dérangeantes, des récits sombres, gore ou tragiques, au caractère partiellement autobiographique.
Critiques de bandes dessinées sorties au cours de ces dernières semaines.
Pantom nous livre sept histoires dérangeantes, des récits sombres, gore ou tragiques, au caractère partiellement autobiographique.
Lorsque Mû paraît en 1992, Hugo Pratt ignore qu’il ne lui reste que trois années à vivre, un laps de temps qu’il consacrera à Saint-Exupéry et à Morgan. Il lui aura donc suffit de seulement douze albums pour créer l’un des plus beaux personnages de la littérature.
En revenant sur l’une des « grandes » grèves emblématiques des premiers mouvements sociaux du XXe siècle, celles des femmes qui « mettaient les sardines en boîte » à Douarnenez, Touitou et Lewko font œuvre de salut public….
Alfred se souvient. Pour nous, il se dévoile en racontant, en dessins, une succession de souvenirs marquants, de moments charnières dont la signification ne lui est apparue que des années plus tard.
Avec cet album bizarre qu’est les Helvétiques, Hugo Pratt dépasse allègrement les bornes de « la bienséance intellectuelle », nous livrant un conte onirique qui débouche sur une vaste plaisanterie, voire même une pure et simple fumisterie…
Dans notre monde parfois plus glacial qu’à la surface d’un météore, où se côtoient des milliers de solitudes éphémères, ce récit primé à Angoulême tente de nous réconcilier avec notre humanité. C’est infiniment triste, mais infiniment beau aussi.
Ce pavé captivant nous emmène — c’est assez rare — dans l’Allemagne d’aujourd’hui, où se croisent des cultures et des personnages antagonistes, incroyablement attachants, pour un cocktail mêlant suspense, poésie, tendresse, humour… et amour. Gros coup de cœur !
Se plonger dans Anzuelo tient d’une véritable expérience, déconcertante, puis dérangeante, dont l’on ressort transformé. Un récit envoûtant sur la vie et la nature.
Le classique de Gaston Leroux, Le Fantôme de l’Opéra, trouve avec les frères Brizzi une adaptation qui lui fait honneur, tout en immergeant le lecteur dans les profondeurs oniriques et intemporelles de l’Opéra.
Les Mémoires de la Shoah est un album bouleversant, pour ne pas oublier, au moment où les ultimes témoins disparaissent et où les mémoires s’effritent, voire s’effacent.