« Saudade », de Vincent Turhan : fin de l’été et dernière séance
Vincent Turhan livre une belle histoire, sublimant nostalgie douce-amère, scènes d’action et amour du cinéma, où destins croisés et mélancolie s’entremêlent dans une cité balnéaire.
Vincent Turhan livre une belle histoire, sublimant nostalgie douce-amère, scènes d’action et amour du cinéma, où destins croisés et mélancolie s’entremêlent dans une cité balnéaire.
Attention, une partie d’échecs peut en cacher une autre. Les Catalans Cosnava et Carbos nous font revivre le match Karpov-Kortchnoï de 1978 aux Philippines en même temps qu’une intrigue policière sortie de leur imagination machiavélique.
Réza, Afghan issu de la minorité hazara et passionné de cinéma, a traversé l’exil en Iran avant d’être accueilli en France. Son témoignage brut, retranscrit et illustré par Yann Damezin comme un conte moderne et poétique, dépeint une vie de combats pour simplement exister.
Encore une année faste pour la bande dessinée en termes de qualité éditoriale. Difficile de prétendre à une sélection totalement objective au regard de la profusion des sorties, mais malgré cela, nous nous sommes efforcés de le faire avec la plus grande honnêteté possible.
Voilà un récit tout à fait singulier, qui évoque une catastrophe écologique de grande ampleur (la montée des eaux), mais qui ne fait pas pour autant dans le post-apo. Qui plus est, cela ne vient qu’en second plan d’une chronique sociale lorgnant vers le thriller, non dénuée de charme.
Pour leur première bande dessinée, Baptiste Chaubard et Thomas Hayman signent un ambitieux sans-faute. Dans un Japon futuriste, Idéal mêle drame, amour et usure du temps, sublimé par des illustrations épurées.
Dans une démarche pour le moins audacieuse, Xavier Coste imagine une suite au roman culte de George Orwell, 1984, qu’il avait déjà adapté il y a deux ans. Aura-t-il réussi à égaler le maître, voire à le dépasser ? Verdict.
Thriller sans prétention et très bien mené, le premier volet d’Alerte est une bonne surprise, avec une belle ligne claire et une colorisation réussie. Preuve que l’on peut tressaillir et admirer en même temps !
Simon Lamouret nous livre ici une œuvre ambitieuse recélant mille charmes tous droit sortis d’une brocante aux couleurs revivifiées, qui feront regretter d’autant une narration un brin confuse.
Derrière une apparence de BD humoristico-existentielle « à la Trondheim », Autreville s’avère un piège beaucoup plus retors pour son lecteur : entre thriller et comédie de mœurs, il importe de ne pas choisir…