Après Les Enfants endormis, qui retraçait la trajectoire d’un oncle et les années SIDA, l’auteur s’attarde ici sur sa jeunesse marquée par une figure du père ambivalente et l’émergence des premières consoles.
Avec À la table des loups, Adam Rapp signe un roman magistral en nous offrant une fresque familiale sur six décennies, alliant suspense et réflexion. La famille Larkin y incarne le symbole de la société américaine confrontée à la violence.
Questionner notre condition à travers la prison et la fin d’une peine, c’est toute la question qui ressort à la lecture du dernier roman de Didier Castino, qui parait après, notamment, le remarqué Après le silence, qui portait sur la condition ouvrière.
Pour la première fois dans son oeuvre, Franck Bouysse se dévoile et parle de sa famille, racontant avec une pudeur saisissante l’histoire de sa grand-mère Marie, simple paysanne de Corrèze.
À l’image de l’Histoire russe, complexe et déconcertante, le récit de Lebedev met en scène trois âmes tourmentées, poursuivies par les fantômes du passé, dans une confrontation qui vient questionner les mystères du mal, de la science et de la morale.
L’auteur a choisi dans Perpétuité de se plonger dans le quotidien d’une équipe de surveillants et surveillantes de nuit. Cette petite équipe est réaliste au possible et on imagine le travail et les rencontres en amont pour arriver à ce résultat.
Avec son roman, Combustions, François Gagey propose trois portraits, très parisiens, croqués juste avant la fin du monde, à l’heure où remontent les souvenirs, viennent les regrets et tombent les masques.
Avec Les crédits, Damien Peynaud signe un récit intime sur le surendettement et la honte sociale, entrecoupé de souvenirs d’enfance et de références cinématographiques. Une œuvre personnelle, portée par une écriture aussi précise que sensible.
Alissa Wenz retrace superbement la vie romanesque de Mélanie Bonis, compositrice injustement oubliée. Servi par un texte puissant et intime, Le Désir dans la cage figurera certainement parmi les pépites de cette rentrée littéraire.
Le personnage de la nourrice est très souvent rencontré dans la littérature du XIXème siècle, un personnage d’arrière-plan, juste désigné par sa fonction. Séverine Cressan donne vie à ces femmes invisibles dans un premier roman aussi sensuel que bouleversant.