Une passionnante histoire du dancefloor à écouter en podcast

LSD, La série documentaire propose Une histoire du dancefloor, ou comment raconter en 4 épisodes l’évolution des danses populaires sur près de deux siècles. Un docu instructif, plein de souvenirs et d’anecdotes.

dancefloor

Voilà une excellente série proposée par France Culture dans le cadre de l’émission LSD, La série documentaire. En 4 fois 52 minutes, Anne Pérez et Perrine Kervran nous proposent de replonger dans le passé, de nous raconter le phénomène de la danse dans les milieux populaires d’hier et d’aujourd’hui.

Des danses du 18e siècle jusqu’aux free‐parties actuelles, en passant par les petits bals, les dancings d’après guerre et les mythiques boites de nuits parisiennes des années 80, Une histoire du dancefloor nous permet de mieux comprendre comment le phénomène de la danse et le monde de la nuit a pu contribuer à faire évoluer et accepter certaines moeurs dans nos sociétés et a permis à certaines minorités d’avoir des lieux de rassemblement pour se retrouver et s’amuser.

Entre témoignages (artistes, organisateurs de soirée, night-clubbers, patrons de boites…) et sons d’archives, la série offre un beau portrait de lieux mythiques comme le Palace, mais aussi d’endroits oubliés et aujourd’hui disparus et qui pour certains ont contribué à faire l’Histoire de la « nuit ».

Dans les parties 3 et 4, celles qui rappelleront des souvenirs chez certains, est évoquée la période contemporaine. On y parle de l’arrivée des boites de nuits, des années disco, de l’apparition des DJ’s et des platines qui remplacent les groupes des années 50 et 60. Et puis, à partir de la fin 80, c’est l’explosion de la techno, de la House music, et la naissance des soirées free‐parties qui se mettent à pousser un peu partout dans des friches industriels ou dans d’immenses hangars.
Mais pour chaque période, on constate un renouveau, l’arrivée  de courants musicaux novateurs, avec de nouvelles pratiques socio-culturelles, de nouvelles manières de faire la fête. Aujourd’hui, on voit moins emerger de nouvelles pratiques de masse, avec un poubli désormais plus tourné vers la sphère intime.