« Reine d’Égypte », le manga pharaonique et féministe

Dans la famille des mangas historiques, Reine d’Égypte de la mangaka Chie Inudo est un seinen qui se distingue par l’originalité de son propos. Le neuvième volume de la série, sorti en septembre 2021 en France, confirme un succès sans cesse renouvelé. Retour sur un phénomène de librairie qui nous plonge dans l’univers des reines de l’Égypte ancienne.

Hatchepsout, une reine de l’Antiquité au service du féminisme moderne

En 2014 paraît le premier volume de Reine d’Égypte en France, aux éditions Ki-oon. La mangaka a jeté son dévolu sur une reine égyptienne au destin hors du commun. Il s’agit en effet d’Hatchepsout, la « pharaonne » qui régna sur l’Égypte au cours du xve siècle av. J.-C. Outre son rôle de cheffe d’État, Hatchepsout avait également la particularité de s’être fait représenter sous les traits d’un homme. Ainsi, les reliefs et les statues, comme celle conservée au Metropolitan Museum of Arts, la montre sous les traits d’un pharaon.

Fille du roi Thoutmosis Ier, la princesse Hatchepsout épousa son demi-frère Thoutmosis II avant de devenir la régente du fils que son mari avait eu d’une autre femme, le futur Thoutmosis III. Le prince héritier étant trop jeune, Hatchepsout devint, de facto, souveraine d’Égypte. C’est cette de cette histoire extraordinaire mais vraie dont s’est emparée Chie Inudo. Bien que la mangaka ait réellement mené des recherches sur l’histoire de la reine égyptienne, elle explique, avec beaucoup d’honnêteté, proposer un récit fictionnel.

Qu’on ne s’y trompe pas, ce manga n’est pas un livre d’Histoire qui vous permettra de vous forger votre propre opinion sur l’Égypte ancienne. Sous les coups de crayons de Chie Inudo, Hatchepsout devient une jeune femme rebelle et féministe, se battant pour les droits de ses compatriotes féminines. Impossible d’imaginer, en réalité, une reine égyptienne, aussi indépendante fut-elle, militer en faveur du féminisme. C’est en fait à une femme d’aujourd’hui, grimée en reine de l’Antiquité, que Chie Inudo donne la parole à travers son manga.

L’univers des reines de l’Égypte ancienne, un monde sans cesse réactualisé

L’œuvre de divertissement historique de Chie Inudo a le mérite de plonger le lecteur dans le monde des reines égyptiennes. Ces dernières ne cessent de fasciner et de s’immiscer toujours un peu plus dans la pop culture. Outre les films, on les retrouve dans les bandes dessinées, à l’instar des Princesses égyptiennes d’Igor Baranko ou de La Reine Soleil de Christian Jacq. Envie de rencontrer des reines d’Égypte à travers les jeux des machines à sous ? Essayez ceci et découvrez Queen of Gold du casino Play Ojo. Casino Tropez vous propose de rencontrer une princesse égyptienne grâce au jeu Pharaoh’s daughter et la machine à sous Curse of Cleopatra de Regent Play vous transporte dans l’univers de la reine ptolémaïque.

Les jeux de société se réapproprient très régulièrement le thème des reines d’Égypte de manière ludique et amusante. Parmi les derniers jeux populaires, vous ne pouvez passer à côté de Cléopâtre et la société des architectes de Lucky Duck Games. Quant aux jeux mobiles, ils sont nombreux à utiliser les noms et images des reines de l’Égypte ancienne, comme le très fameux Prize of Nefertiti.

Qu’elles s’appellent Hatchepsout, Cléopâtre ou Nefertiti, les reines de l’Égypte ancienne continuent de nous envoûter et d’être vénérées. Ces icônes indémodables ne sont pas près de quitter le monde de la pop culture.

(infopub)