5+5 = les disques préférés de Healing Potpourri

Paradise, le second album de Healing Potpourri, fait partie des belles surprises de l’été 2022. On y trouve 11 chansons pop aventureuses, arrangées avec talent. On avait envie d’en savoir plus sur les goûts musicaux de Simi Sohota, le chanteur / multi-instrumentiste derrière ce projet.

Healing Potpourri

5 disques du moment :

Mndsgn – Rare Pleasure

Cet album a eu une grande influence sur moi récemment. C’est tellement doux, avec tellement de bonbons pour les oreilles dans la production. Un grand merci à Devin Morrison qui a fait les chœurs, c’est un génie. J’ai dit à tous ceux que je connais d’écouter cet album.

Pearl & The Oysters – Flowerland

Pearl & The Oysters est mon groupe actuel préféré. Des compositions incroyablement complexes qui sont à la fois si accessibles et d’une virtuosité époustouflante. Joachim a un pHd en musicologie et a beaucoup étudié la musique brésilienne, ça s’entend dans l’écriture. Juliette a la voix la plus douce qui soit ! Écouter ce groupe est comme une montée de sucre constante pour moi.

Maston – Maston : Panorama

Sorti sur le légendaire label KPM, Maston s’y glisse et tient son rang parmi les disques de Library Music les plus doux jamais sortis. Il s’inscrit parfaitement dans le genre sans être trop dérivé. La production est magistrale, c’est tout ce que j’aime dans un album.

The Sweet Enoughs – Marshmallow

Ce groupe n’a pas besoin de ma promotion, mais je mentirais si je ne l’incluais pas dans mes meilleurs disques du moment. Des compositions très rêveuses, très joliment mixées, de superbes changements d’accords. Pas peur d’être trop lent. Juste un truc incroyable.

Fonteyn – Trip the Light Fantastic

Ce groupe va devenir célèbre très bientôt, il est temps de s’y mettre. C’est un tel slam dunk d’un début. On peut entendre toutes les influences familières auxquelles on s’attend (Rundgren, Carole King, Nilsson) mais c’est aussi complètement unique. Sa belle voix s’insinue directement dans mon cerveau. De grandes, grandes chansons.

5 disques pour toujours :

High Llamas – Snowbug

Je suis un grand fan des High Llamas, je les écoute presque tous les jours depuis plusieurs années. Sean O’Hagan (High Llamas, Stereolab, Microdisney, etc.), qui a coproduit mon nouvel album Paradise, est un véritable génie de la pop ensoleillée. Les gens le comparent souvent aux Beach Boys mais c’est tellement plus que ça. Je suis tellement confus quant à la raison pour laquelle ce groupe n’est pas plus populaire, c’est un de mes objectifs de faire en sorte que le plus de gens possible l’écoutent. De magnifiques chœurs de Laetitia Sadier et Mary Hansen, également de Stereolab. Cet album a été le premier que j’ai découvert chez High Llamas et il m’a mis sur la voie de l’écoute de tout leur génial catalogue. Je le parcours tout le temps, c’est presque impossible de choisir un favori.

Broadcast & the Focus Group – Broadcast and the Focus Group Investigate Witch Cults of the Radio Age

Mon ami m’a supplié d’écouter cet album quand j’étais à l’université, et une fois que je l’ai fait, il a changé ma vie pour toujours. Il y a une vie avant l’écoute de cet album et une vie après. C’est la chose la plus psychédélique, si magnifiquement collée et cousue ensemble. Trish Keenan est l’une des plus grandes à l’avoir fait, qu’elle repose en paix. Je me demande ce qu’elle aurait pu faire d’autre si sa vie n’avait pas été écourtée. Cela me rend triste d’y penser.

Woo – Which Ever Way

Il est difficile de catégoriser ce groupe, il est tout à fait unique. Un mélange de new age, de jazz, de easy listening et de pop hypnagogique avant même que cela n’existe. Très apaisant, beau et bizarre, il semble aussi avoir un peu d’humour, ce que j’aime dans ce genre de musique. Je me souviens l’avoir entendu pour la première fois à Joshua Tree sous un million d’étoiles et écouter Woo me ramène toujours à ce sentiment magique.

Steve Reich – Music for 18 Musicians

J’ai découvert cet album dans les piles de vinyles de KDVS, la station de radio universitaire où je travaillais lorsque je fréquentais l’université de Californie à Davis. Je n’avais jamais rien entendu de tel, je ne savais pas que l’on pouvait faire de la musique psychédélique avec seulement la voix et les instruments utilisés en musique classique. Cela m’a mis sur la voie de l’exploration de compositions plus modernes comme celles de Terry Riley, à qui j’ai dédié une chanson sur mon nouvel album.

Piero Piccioni – Camille 2000

Je cite souvent « Easy Lovers » comme ma chanson préférée de tous les temps. C’est l’une des premières découvertes que j’ai faites dans le cadre de mon exploration et de mon obsession éventuelle pour la musique lounge, la bossanova, l’easy listening et l’exotica. Il est difficile de choisir un album car c’est plutôt une ambiance que j’aime, qui inclut Burt Bacharach, Ennio Morricone, et tous les grands artistes du genre.

Healing Potpourri – Paradise : l’esprit des High Llamas !