Dans un entretien intime mené par Corinne Renou-Nativel, Jean-Paul Dubois raconte sa vie tranquille, son goût pour la lenteur et les petits bonheurs du quotidien. Le portrait d’un homme qui a fait de la simplicité un art de vivre.

Pour ceux qui en douteraient encore, Jean-Paul Dubois n’est pas un écrivain comme les autres. Celui qui a commencé un peu par hasard comme journaliste à Sud-Ouest, puis au Matin de Paris, avant de devenir grand reporter au Nouvel Observateur, s’est lancé en littérature en 1984 avec un premier roman intitulé Compte rendu analytique d’un sentiment désordonné. Depuis, il publie régulièrement, jusqu’à obtenir le Goncourt en 2019 avec Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
À travers cet entretien en cinq volets mené par Corinne Renou-Nativel, on redécouvre le quotidien de cet écrivain retiré près de Toulouse, sa région natale. Sa voix tranquille, qui évoque parfois celle de Christophe André (le spécialiste de la méditation sur France Inter), raconte ses souvenirs, ses débuts, ce qui le touche, et ses petits plaisirs de la vie en général. Jean-Paul Dubois confie aimer surtout ne rien faire, ou du moins s’adonner à des activités qui ne lui imposent aucune contrainte. Il aime entretenir la maison familiale où il a grandi, bricoler, ou simplement passer du temps avec ses petits-enfants et ses chiens.
Un vrai bonheur que ce podcast qui révèle un écrivain épicurien, attaché aux plaisirs simples de la vie, vivant loin de l’effervescence du microcosme littéraire parisien, qui prend le temps de vivre à son rythme. Ça fait envie !
Benoit Richard