10 albums en plus, sortis au cours du mois d’octobre 2025

Pour ce récap’ d’octobre, voici dix albums qui méritent un peu de lumière selon la rédaction. La sélection met à l’honneur Bertrand Belin, Oruã, Astral Bakers, Prewn, Dave, The Cool Kids, Sudan Archives ou encore Blawan.

10 albums en plus octobre 2025

Bertrand Belin – WATT

Devenu au fil des années et d’une discographie très respectable l’une des valeurs sûres de la variété française dite alternative, Bertrand Belin ne dénote pas avec WATT. On en vient même à lui définir un style propre, un grain, entre son amarrage à Bashung et cette voix profonde d’où découlent un spleen dandy plein de poésie. Le tout mis en musique de manière très élégante dans un écrin indie aux élans électroniques.

Astral Bakers – Vertical Life

Le quatuor parisien Astral Bakers dévoile un bien joli deuxième essai avec Vertical Life. Entre folk et rock minimaliste à tendance « soft grunge », il est difficile de ne pas faire (parfois) un lien avec The Xx dans les compositions épurées et la sensation de sensualité qu’il s’en dégage. Mais le groupe a d’autres vertus, comme un sens aigu de la mélodie un peu pop efficace. C’est très finement produit, toujours doux et agréable à l’oreille, la présence de l’artiste/producteur Sage au sein du band n’étant évidemment pas étrangère à ceci.

Oruã – Slacker

Tout droit venu de Rio au Brésil, Oruã a de quoi charmer son petit monde avec une palette rock psyché aux effluves jazzy tropical très agréable à l’écoute. On se laisse facilement transporter par ce petit voyage lo-fi planant susurré en portugais.

Prewn – System

Sous l’alias Prewn, Iggy Hagerup signe un très solide second album. Un esprit indie-rock de bout en bout, avec une démarche un peu expérimentale permettant de trouver des structures originales derrière les codes du genre. Le tout pour servir une écriture totalement thérapeutique où l’artiste se dévoile à nu, retraçant avec autant de froideur que d’humour une période de troubles émotionnels.

Sudan Archives – The BPM

Toujours d’une audace indéniable dans son approche du R&B, Sudan Archives appuie bien fort sur la touche club (la grosse tendance) pour The BPM. Avec un résultat somme toute très convenable, l’ambiance cool et fun à gros rythme est accrocheuse portée par les interprétations toutes en personnalité de la californienne.

Ampersounds – Generations

Pour tous les nostalgiques de la french touch, voici un album doudou. Le vénérable Fred Falke s’associe ici au producteur britannique Zen Freeman et le duo offre un voyage dans le temps fait de filtres houses/disco, de samples d’où ressort une ambiance feel good donnant furieusement envie de passer sa soirée sous les effets des stroboscopes.

Blawan – SickElixir

Le DJ et producteur britannique Blawan n’est pas du genre à s’imposer des règles. Il parcourt à peu près tout ce que l’électronique connaît de sous-textes pour les mélanger, les percuter si possible avec gros fracas. SickElixir est une grosse machine pleine de bruits, de bazar d’où l’on ressort rincé non sans avoir été auparavant la cible d’ogives parfaitement calibrées.

Dave – The Boy Who Played the Harp

Reconnu pour ses talents d’écriture introspective et son flow ultra précis, le MC anglais est l’une des figures de proue de la scène rap UK. Cette troisième galette ne fait que confirmer les prédispositions de Dave sur un disque empli de mélancolie, à l’atmosphère lourde où la lumière ne passe que par la beauté des productions – certaines magnifiées par la présence pleine de grâce de James Blake.

The Cool Kids – Hi Top Fade

Duo phare du « Rap Myspace » aux tournants des 2000’s, The Cool Kids n’a jamais pris le bon wagon du succès et est malheureusement à quai. Reste aujourd’hui le plaisir d’exister pour une poignée de nostalgiques et de prouver, encore par touche sur ce disque, que le talent des deux compères en matière de cool attitude, de beats chill ou à grosse basses est intact.

SOHN – Albadas (Dawn Songs)

Le producteur britannique, évoluant d’habitude sur des contrées indie électronique se frotte ici à un autre exercice avec un disque 100% instrumental, plus proche de l’univers ambient. Un album introspectif, minimaliste mais non dénué d’une beauté certaine.

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