Nombreux sont ceux que le radicalisme formel de Gilla Band rebute, ou, plus probablement effraie. Le concert d’hier soir à la Gaîté Lyrique a été une parfaite opportunité de convaincre les plus réticents que cette musique est en fait brillante.
Deuxième album pour les Tourangeaux soniques de Stuffed Foxes, ou simplement deuxième disque d’un même premier album qui aurait été double ? Peu importe, pourvu qu’on ait la transe ! Nous voilà en tous cas totalement rassurés quant à l’avenir du groupe.
Absent des scènes parisiennes depuis trois ans du fait du Covid, le violoniste pop et expérimental Kishi Bashi s’est rappelé à notre bon souvenir avec un set centré sur son premier album solo, dont on célébrait l’anniversaire. Mais pas que…
On pouvait espérer que les showrunners de The Walking Dead nous laissent sur une bonne impression, après quelques hauts (pas trop hauts) et beaucoup de bas (très, très bas) au fil de la dernière décennie. Peine perdue, la série restera terriblement mauvaise.
Lisez Mimiphisto, même s’il a été imaginé pour la jeunesse, et enfoncez-vous avec son jeune héros rebelle jusqu’au fin fond des Enfers, mais des enfers originaux où les damnés sont menés à la baguette de chef d’orchestre… Et rêvez au roman graphique pour adultes qu’il aurait pu être !
Est-ce grâce à l’habituelle magie d’un Rick Rubin toujours aussi doué pour tirer le meilleur des artistes qu’il produit, ou bien au talent inusable de Neil Young et de son Crazy Horse, mais World Record est une splendide réussite, qui émeut et excite tour à tour. Géant !
Un cran en dessous du travail habituel de Mike Flanagan, The Midnight Club part des clichés de la fiction teen / young adult pour proposer une réflexion assez sombre sur la Mort, mais présente trop de défauts pour convaincre totalement.
On n’aurait pas parié grand-chose sur ce second album de Gliz, après un premier disque brillant qui n’avait pas récolté de réel succès, et après trois ans de silence. Comme on avait tort !
Puisque le Rock est de moins en moins, et c’est heureux, ethnocentré sur l’Occident, la soirée d’hier à Supersonic Records nous a permis de voyager du Maghreb au Japon sans quitter la rue Biscornet.
Alors qu’il vient de sortir Méfistofélange, son premier album depuis près de 30 ans, Jean-Pierre Kalfon revient pour Benzine sur sa vie et sa carrière musicale, qu’il qualifie avec modestie d’erratique. Un entretien passionnant avec un homme profondément amoureux de la musique.