« Le monde après nous » : un homme heureux
Avec Le monde après nous, Louda Ben Salah-Cazanas nous offre un premier film attachant et sympathique comme tout, mais absolument sans surprise dans ce qu’il a à dire d’un certain air du temps.
Avec Le monde après nous, Louda Ben Salah-Cazanas nous offre un premier film attachant et sympathique comme tout, mais absolument sans surprise dans ce qu’il a à dire d’un certain air du temps.
Dans Vortex, Gaspar Noé filme en split screen un couple vieillissant confronté à la maladie et à la fin de vie, Un film laborieux, presque démonstratif, mais aussi parfois beau et bouleversant. Un film qui divise, constamment.
Rien, absolument rien ne fonctionne dans Inexorable, le nouveau film de Fabrice Du Welz, tentative foireuse de home invasion insidieux sur fond de liens et de filiation troubles.
C.B. Yi signe une première œuvre imparfaite cherchant à dire trop de choses, d’où ce sentiment d’un film qui se construit par à-coups, qui s’emboîte mal, et dont l’intérêt se dilue sans cesse.
Vincent Le Port signe Bruno Reidal – Confession d’un meurtrier, une première œuvre en tout point fascinante moralement, et impressionnante aussi dans ses volontés d’épure pourtant d’une grande force expressive.
Tout se casse la gueule dans le nouveau film d’Alain Guiraudie : c’est mal écrit, mal joué, mal mis en scène, mal mis en lumière… On dirait un vieux Mocky ressorti d’un tiroir, ou un Blier qui a tourné ; un machin fait avec les pieds, sans à-propos ni aucune incarnation.
Pas mieux écrit ni mieux approfondi que le tout-venant hollywoodien (ou de Marvel, ce qui revient au même), cet énième tour de piste du justicier de Gotham City cherche tellement à s’en démarquer que son intention, et les ressorts pour y parvenir, en deviennent ultra visibles, factices et, in fine, peu concluants.
Emmanuel Marre et Julie Lecoustre proposent un regard sans fard sur les conditions de travail du personnel aérien dans une compagnie low cost. Un film porté par Adèle Exarchopoulos qui convainc plus dans sa première que dans sa seconde partie.
Pour Piccolo corpo, Laura Samani s’est inspirée des récits anciens des « sanctuaires du souffle » pour livrer un beau film ancré à la fois dans une âpre réalité et un mysticisme diffus. Troublant.
Pour son premier long métrage, Jérémie Elkaïm ne réussit qu’à moitié son passage de l’autre côté de la caméra. Parfois intense, parfois maladroit, Ils sont vivants souffre principalement d’une écriture privilégiant son héroïne au détriment de tous les autres.