« Seize printemps » : une bluette bubble gum goût grenadine
On ne retiendra pas grand-chose de Seize printemps, à peine quelques éclats dans la platitude de l’ensemble dont on se demande encore comment il a pu être financé.
On ne retiendra pas grand-chose de Seize printemps, à peine quelques éclats dans la platitude de l’ensemble dont on se demande encore comment il a pu être financé.
Premier long-métrage de Darius Marder, Sound of metal suit le parcours d’un jeune batteur qui devient progressivement sourd. Un beau film sur la résilience et l’acceptation, (em)porté en entier par un Riz Ahmed fiévreux et intense.
Un film au sujet passionnant (la résistance contre l’emprise communiste sur l’église catholique dans la Tchécoslovaquie des années 80), mais dont le formalisme écrasant, la narration décousue et les personnages opaques nous tiennent finalement à distance.
A-t-on le droit de se montrer peu enthousiaste face à Nomadland, qui pourtant suscite un engouement proche de l’extase générale ? De trouver que Chloé Zhao s’embarrasse de trop de chichis, d’une certaine poétisation de la misère et d’une petite musique lacrymale… ?
Adaptant sur grand écran sa pièce à succès, Florian Zeller signe un huis clos à la fois glaçant et émouvant autour d’un homme atteint de démence sénile, et dont on regrettera seulement le côté un peu sage et lisse.
En s’emparant du drame méconnu du « bal des 41 » survenu au Mexique en 1901, David Pablos fait œuvre de nécessité. Mais à un travail didactique et appliqué, il préfère un film à l’atmosphère comme suspendue, sensorielle et sensuelle…
Quentin Dupieux nous offre sa dernière folie nonsensique et réussie sur l’amitié à prendre au premier degré, sans rien théoriser, et qui ne dira rien d’autre que ça : parvenir à dresser une grosse mouche avec son meilleur pote.
Pedro Almodóvar, Jean Cocteau et Tilda Swinton, trio parfait pour magnifier une femme en plein mélo, le désir, l’amour brisé et la passion comme un labyrinthe, évidemment.
Sorti en VOD sans passer par la case cinéma pour le deuxième film de Brandon Cronenberg, Possessor, (Grand prix du film fantastique de Gérardmer 2021) qui s’avère aussi troublant et réussi qu’il est, par instants, furieusement gore.
Russell T. Davies, le papa de Queer as folk et de Years and years, revient avec une nouvelle mini-série retraçant, en cinq épisodes, le début des années sida au Royaume-Uni. Tragique et euphorisant à la fois.