Aucun poète n’a chanté le pylore. Jacques A. Bertrand clouerait bien le sien au pilori. Sa maladie, il n’en ferait pas tout un fromage, mais celle d’Héloà¯se en même temps, c’est tout de même beaucoup. Va-t-il nous enrôler dans un choeur de pleureuses ? Ce n’est pas le genre de la maison.
Pour la petite histoire, je suis à une soirée donnée par Antidata, mon éditeur, pour la sortie de l excellent Haine 7 de Jean-luc Manet, illustré par Emmanuel Gross. Je fais un peu de pub.
Sans réelle engueulade, juste par des mots assassins sans la moindre attention, Arrête ou Je Continue, titre énigmatique composé d’une injonction suivie d’une menace, est donc l’histoire loufoque et décousue, banale et tragique, d’un couple en train de se décomposer.
Véritable artisan de la musique, Winter By Lake revient avec un nouvel album personnel et sensible, entre slowcore et électronica. Ou comment l’introspection permet d’atteindre des sommets.
Sarah Bartel et Josh Carter, duo new-yorkais qui forme Phantogram, aime prendre son temps pour avancer sous les sunlights, élaborant une electro pop sophistiquée où les guitares et les rythmiques offrent à la voix de Sarah Bartel un écrin en pierre précieuse.
l’ennui avec les adaptations pour le grand écran de pièces de théâtre, c’est qu’elles se résument généralement à du théâtre filmé. l’unité temporelle comme spatiale, […]
Des personnes mal informées prétendent que le vendredi serait le jour de Vénus (veneris diem). Il est temps d’imposer la vérité à la face de la France : c’est le jour de François. Et même de François Morel, qui tient chronique dans le 7/9 de France Inter. Ses billets de 2011 à 2013 paraissent chez Denoà »l, et c’est cadeau.
Dawn Landes revient avec un album un peu sage mais porteur de moments beaux et apaisés. L’Américaine sait encore être craquante.
NDIDI / NEBELUNG / KG / PEGASE / CHEVEU / MY SECRETARY / GRINDI MANDBERG / POLLY NICHOLS / MAN-SIZE / MATTIC / MENACE BEACH / HENNING SPECHT / VENDREDI / SPIDERS EVERYWHERE
Cette semaine, notre chroniqueur, amoureux du rock, évoque à travers cet album Live de The Cure paru en 1984 la carrière du groupe anglais conduit par Robert Smith jusqu’à The Top (1984), et surtout avant The Head On The Door (1986) l’album du déclin.