« Kosmograd – Avant la chute (partie 2) »: un manuel de résistance à l’oppression
La dystopie de “Bonaventure” Corteggiani est sombre. Avec ce second volet, d’une tonalité plus positive, les luttes sociales s’intensifient sur une planète à l’agonie.
La dystopie de “Bonaventure” Corteggiani est sombre. Avec ce second volet, d’une tonalité plus positive, les luttes sociales s’intensifient sur une planète à l’agonie.
Aurélia Aurita, Frédéric Joulian et Matthias Cambreling nous livrent un plaidoyer, argumenté et ancré sur le réel, pour la construction écologique et durable à Mayotte.
De canicule en canicule, la planète commence à sérieusement tirer la langue à force d’absorber nos pollutions en augmentation exponentielle. Ainsi, ce docu-fiction original montre comment la décroissance pourrait RÉ-ENCHANTER notre monde.
Comment lutter dans un pays où les instruments de contrôle sont affreusement modernes ? Qu’est-ce qui pourrait collectivement nous sauver ? Entre fiction et réalisme, la dystopie de Bloom de Julia Billet et Jérôme Ruillier n’en est que plus envoûtante.
Grave et léger à la fois, cet ouvrage jeunesse (mais pas que) se propose de transformer l’éco-anxiété en force d’action collective pour un monde durable, loin des clichés de babacools ou d’« écoterroristes » utilisés par certains politiques opportunistes.
L’album reprend la diatribe écologique qu’était le bouquin original de Norek. Plus qu’une alerte, c’est une véritable alarme et qui résonne très fort. Le fond comme le ton sont sans appel : un thriller pré-apocalyptique.
Fable écolo sur fond de surexploitation de la forêt amazonienne : les très belles planches de Les papillons ne meurent pas de vieillesse nous emmènent à la chasse aux papillons.
A l’heure de la « post-vérité », dans une époque tourmentée qu’on finit par ne plus comprendre, Zone critique apparaît comme un ouvrage passionnant et essentiel, exigeant certes mais bénéficiant d’une belle respiration poétique. Un recadrage salutaire pour se donner du cœur au ventre.
A l’aube de la catastrophe écologique qui s’annonce, il est tentant d’aller rechercher dans le corpus de la littérature de SF les écrivains qui ont vu venir les conséquences de l’activité humaine sur la planète. Les âmes de feu d’Annie Francé-Harrar, datant de 1920, en est un exemple intéressant.
Un récit captivant qui mêle habilement aventures maritimes, histoire coloniale, réflexion sur l’évolution des espèces, et qui questionne avec acuité notre relation au vivant et à notre environnement.