
« L’Âme au bord des cheveux », de Séra : comment raconter la genèse d’un génocide ?
Séra nous invite à revisiter la semaine tragique de son enfance qui le vit assister, terrifié, à la chute de Pnom Penh et à la victoire des Khmers rouges.
Séra nous invite à revisiter la semaine tragique de son enfance qui le vit assister, terrifié, à la chute de Pnom Penh et à la victoire des Khmers rouges.
Ce que nous raconte la journaliste argentine n’est pas un épisode peu connu de l’histoire de l’Argentine, c’est un moment de l’histoire de l’humanité. Sobre, émouvant et même glaçant.
Thomas Legrain signe ce qui pourrait être un cross-over entre un Predador fantastique et La 317e section ou, pour demeurer sur des références plus contemporaines, Platoon.
En adaptant en bande dessinée le journal de guerre d’André Hébert, Nicolas Otero, nous plonge dans un monde violent et impitoyable et nous rappelle que la guerre est à nos portes.
Triste spectacle que cette série sans émotion et sans âme, qui vise très maladroitement à défendre l’image de la France, tant dans le domaine militaire qu’audiovisuel, vis-à-vis de la concurrence internationale. Avec du Pierre Bachelet chanté à tue-tête, pouvait-il en être autrement ?
Cœurs Noirs nous embarque durant six épisodes aux côtés de Forces Spéciales françaises en Irak. Une série très spectaculaire, réaliste, haletante et sans le moindre temps mort, dont on attend déjà avec impatience la saison 2.
Après la déception de la troisième saison, Lior Raz et Avi Issacharoff se rattrapent avec ses 12 nouveaux épisodes de Fauda, qui élargissent le conflit israélo-palestinien et dépeignent de nouvelles tragédies individuelles et collectives.
Beaucoup plus réaliste que la quasi-totalité des films et séries du genre, Echo 3 raconte l’enlisement d’une mission de libération d’otage en Amérique du Sud. Pas encore un chef d’œuvre, loin s’en faut, mais tout à fait regardable !
Tirailleurs raconte l’héroïsme de ces soldats africains enrôlés de force dans l’armée française et laissés dans l’ombre durant la première guerre mondiale. Un film destiné au plus grand nombre, vu avant tout comme un hommage, mais qui reste néanmoins un peu trop sage et scolaire.
Glorification de la pureté et de l’intransigeance du soldat états-unien, célébration de la justice immédiate conduite les armes à ma main, justification de la torture et du terrorisme intérieur sur le sol des USA, The Terminal List (la Liste Finale) provoque la nausée.