Entre conte noir, mémoire de l’Occupation et réalisme magique, le nouveau roman de Paul Kawczak séduit par son écriture et son intensité avant de se perdre dans une seconde partie trop démonstrative.
À travers l’histoire d’une famille métisse, Matthew Tréteault interroge avec sensibilité et truculence ce que c’est que d’être métis et francophone après des générations de dépossession et d’oppression culturelles.
E.L. Karhu nous offre un premier roman dans lequel elle dénonce la domination. Où comment les normes établies par les dominants conduisent à la destruction et à l’écrasement des petits. Humour dévastateur et vérités désagréables qu’il faut bien entendre.
Elle nage, un long poème en prose, ou un court roman poétique signé Marianne Apostolides. Une lecture quelque fois exigeante, mais dont on ressort réconforté, rasséréné, réchauffé. Mieux !
Une histoire d’amour qui brûle et explose dans le pays qui a le plus fort taux de suicide au monde. Ça ne vous fait pas envie ? Ce serait une erreur. La vallée des fleurs de l’auteure groenlandaise Niviaq Korneliussen est un roman fort, juste et vrai.
Juhani Karila nous embarque dans la quête d’Elina, en Laponie. Un voyage magique dans un pays rude et sauvage, plein de personnages merveilleux. Un conte fantastique qui a des étoiles plein les yeux. Magique. Jubilatoire.