
[pour] « Adolescence » : Le choc immersif
Quatre épisodes conçus en temps réel, filmés en un seul plan séquence, Adolescence est une claque visuelle et psychologique comme le géant Netflix n’en a plus proposé depuis longtemps.
Quatre épisodes conçus en temps réel, filmés en un seul plan séquence, Adolescence est une claque visuelle et psychologique comme le géant Netflix n’en a plus proposé depuis longtemps.
A force de s’intoxiquer de thrillers US, on oublie que Netflix a une excellente offre en termes de séries venues d’un peu partout dans le monde : la preuve avec Meurtres à Åre, polar suédois de bonne facture, et loin d’être anodin.
Présentant exactement les mêmes défauts rédhibitoires que sa série (quasi) jumelle, The Night Agent, la seconde saison de The Recruit est un échec cinglant. Plus grave, on se demande désormais si sa description satirique du monde de l’espionnage US ne sert pas le discours de Trump et Musk ?
On n’avait pas détesté la première saison de ce Night Agent, mais, malheureusement, cette seconde volée d’épisodes reprend tous les poncifs et les travers de l’antique 24 Heures Chrono sans en adopter les généreux excès.
Mini-série ultraviolente construite à partir de l’épisode de la Guerre de l’Utah connu comme le massacre de Mountain Meadows, American Primeval, en dépit de ses excès, a le mérite de dépeindre sans fards les horreurs de la naissance des Etats-Unis…
Alors qu’on pouvait s’interroger sur la longévité de la très drôle série espagnole Machos Alfa, une brillante troisième saison nous rassure : il y a encore plein de situations à explorer et d’histoires à raconter…
Le « grand retour » de Cameron Diaz sur Netflix fait pschitt, dans un Back in Action qui ne surprend jamais, et aligne les situations vues et revues, sans craindre l’exagération. Reste que tout ça n’est pas désagréable, pour peu qu’on n’en attende pas grand chose..
Comme en 2024, Netflix nous refait le coup de l’adaptation d’un roman de Harlan Coben pour nous aider à digérer sans trop faire d’efforts un réveillon sans doute bien arrosé.
Tout le monde s’accordait pour dire que l’idée de donner une suite à l’étonnante réussite que fut Squid Game en 2021 était absurde, mais les lois du profit sont apparemment inflexibles. Mais il y a quand même une bonne nouvelle à la fin du visionnage de ces 7 nouveaux épisodes : le pire est évité !
The Madness part d’un constat intéressant sur la « folie » de la désinformation et ne livre rien d’autre qu’un produit basique, mal écrit, mal interprété et mal réalisé.