[Interview] Extraa et le Questionnaire de Proust façon BENZINE

Baked, le premier album des « Parisiens pop » de Extraa, nous avait littéralement bluffé à sa sortie. Alors qu’ils se rappellent à notre bon souvenir avec la parution du clip de Anymore, il était temps de les soumettre au Questionnaire de Proust façon Benzine ! Ce sont Alix et Antoine qui s’y collent.

Extraa
Photo : Ella Herme

Quel est le principal trait qui caractérise Extraa ?

Extraa : A la source d’Extraa, il y a une relation amicale… Oui, c’est ça, Extraa c’est avant tout un projet de potes : faire de la musique SINCERE !… Bon, il y aussi l’apéro, c’est important ça pour nous, l’apéro ! (rires)

Quelle est la qualité que vous désirez vraiment avoir chez Extraa ?

Extraa : Puisqu’on ne peut plus dire la sincérité, on l’a déjà dit, alors… c’est sans doute une vraie constance dans notre volonté créative. Pas forcément changer de style, mais d’avoir toujours envie de faire des choses cool, de la musique qui nous motive. Pour le deuxième album, on a déjà des morceaux en route, donc ça fonctionne ! Mais on ne peut pas encore savoir quand il sera prêt pour sortir… Allez, on va dire 2022 ! Non, mais, sérieusement, on n’a pas forcément l’envie d’aller vite…

Quelle est la qualité que vous aimez retrouver chez les artistes et les groupes que vous écoutez ?

Extraa : Les mélodies, en premier. Mais surtout le fait de sonner « simple », même si derrière c’est vraiment compliqué ! Pour utiliser une image culinaire, il faut que ça soit bon, que ça se digère facilement, avec derrière un gros travail dans la cuisine. On a évidemment beaucoup écouté les Beatles, les High Llamas
Et puis un disque qui a été une inspiration pour moi (c’est Alix qui parle…), c’est Goon de Tobias Jesso Jr.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans le fonctionnement de Extraa ?

Extraa : Eh bien le fait que ça ne soit pas compliqué entre nous. Faire simplement de la musique compliquée qui sonne simple ! (rires)
Oui, Alix arrive avec des morceaux (c’est Antoine qui explique…), et nous on les habille, on les… maquille !

ExtraaQuel est le principal défaut de Extraa ?

Extraa : (long silence… La question est visiblement difficile !). Si on ne sait pas répondre, on va passer pour arrogants ! (rires) Ah si : la batterie ! (rires – Antoine est la batteur du groupe…). Non, en fait, c’est notre faiblesse pour la bière !

Qu’est-ce que vous faites en dehors de Extraa ?

Extraa : Pedro est ingénieur, Thomas est prof au Conservatoire, Antoine bosse sur le partenariat culturel pour un magazine web, Alix est à son compte dans la promotion musicale… pas mal de boulots liés à la musique en fait. Et sinon, c’est Nintendo Switch et pâtes bolo… (rires)

Quel est votre plus grand rêve pour Extraa ?

Extraa : Enchaîner une tournée au Japon et en Californie, ça, ça serait le rêve… Pas forcément devenir « Big in Japan » (rires), mais y jouer, oui !

Quel est votre pire cauchemar pour Extraa ?

Extraa : Que ça s’arrête évidemment !!! Ce ne serait pas forcément un drame par contre de ne pas rencontrer une grosse reconnaissance, du moment qu’on a un petit public fidèle pour qui jouer…

Si vous n’étiez pas Extraa, vous seriez quoi ?

Extraa : En fait, on n’a jamais eu d’autre idée que de faire de la musique, alors… Mais sinon…
Antoine (qui vient de Laval) : si, pêcheur en Bretagne ! Pour pouvoir partir, régulièrement…
Alix : et moi plongeuse sous-marine. Comme ça je pourrais utiliser ton bateau de pêche (rires)…

Extraa ont publié en mai 2020 leur premier album studio : Baked