On connaît bien la fameuse question « peut-on être ce que l’on a été ? ». Avec Greta Van Fleet, en revanche, il y a un tout petit piège. Voyez si vous pouvez l’identifier. Peut-on être ce qu’autrui a été ?
Rappelez-vous. Ce mois de janvier. On avait dit presque tout le mal qu’on pensait de Rush! de Måneskin, en précisant qu’il était encore un peu tôt pour leur faire un procès d’intention crédible. Autant attendre le troisième album. Devinez quoi : c’est exactement là qu’en sont Greta Van Fleet. Vous fûtes prévenus, ça va donc chier.
Régulièrement, le monde du rock se met en tête de dénicher un « nouveau Robert Plant ». Comprenez, un type qui chante aigu dans un groupe de hard bluesy à l’inspiration vaguement seventies. Parmi les titulaires historiques de cette étiquette au mérite douteux figurent Andrew Stockdale, Myles Kennedy, Jay Buchanan, Cormac Neeson ou, plus récemment, Marc LaBelle de Dirty Honey. La comparaison est loin de dater d’hier puisque même Geddy Lee, Chris Cornell, Chris Robinson ou Jeff Buckley en avaient déjà fait les frais en leur temps. Et tant qu’on y est, remontons jusqu’à David Coverdale, histoire de rouvrir de vieilles plaies ouvertes dès les seventies. Pourquoi cette comparaison serait-elle plus gênante chez Greta Van Fleet ? Il n’est pas illégal d’avoir des influences, évidentes ou non. Dans le rock, c’est même un grande partie du jeu. Un jeu de masques pour les artistes et un jeu de piste pour le public. J’en avais parlé dans ma critique de leur dernier album, mais quand Rival Sons citent When The Levee Breaks, c’est pour en faire un tremplin vers… autre chose. Quelque chose de proche, mais qui sonne quand même différemment, bouge différemment, permettant de dire « tiens, ça, c’est le son de Rival Sons. voici l’inspiration, et voilà où cela pivote ». Quand Greta Van Fleet reproduisent la manœuvre, on a l’impression qu’ils cherchent à faire croire que la référence n’a jamais existé et que leur décalque est une idée originale. On a eu le « Dad Rock », on a maintenant le « Son Rock ». Même tambouille, sans la gratitude studieuse. Led Zeppel… hein ?? Qui ça ? Comment dites-vous ? Jamais entendu parler… Les conversations des fans sur Reddit sont d’ailleurs tordantes. « Vraiment ? When the Levee Breaks ? Ça me rappelle surtout Pink Floyd. » « Oui oui, c’est très psychédélique, ça change des albums précédents. » « Moi, j’avais plutôt pensé à Shame Shame des Foo Fighters ou à Digital Bath de Deftones… »
Hahahaaaaa ! Bien sûr, vous avez raison… Point de Levee Breakisme dans tout cela, c’est sans doute notre mauvaise volonté qui nous joue des tours !
Et devinez quoi ? C’est à peine important, car Starcatcher est un album déjà faiblard avant même qu’on ait recours à des comparaisons défavorables. Elles sont légion, mais celle du fameux dirigeable n’est peut-être pas si utile, finalement. Ne vaudrait-il pas mieux se référer au rock tel qu’il existe en 2023, plutôt qu’à un emblème d’une époque lointaine ? Sans doute. Il se trouve que les parallèles contemporains ne repêchent pas davantage l’insignifience de Starcatcher. L’enregistrement évoque ces effets numériques singeant l’analogique pour draguer les fans de vintage (ou leur manquer de respect, suivant la façon dont vous le prenez). Les progressions d’accords sont peu inspirées. Les riffs n’auraient pas marqué les esprits en 1971, puisque, rappelons-le, c’était l’époque où régnait en maître un petit groupe dont le nom m’échappe encore. Led… Zapping ? Led Zumba ? J’ai oublié. Le souci, quand on ne fait pas l’effort de digérer ses influences, c’est qu’il devient difficile de parier sur le conduit anatomique qui les verra ressortir. Pour une comparaison avec un groupe actuel à la généalogie marquée, citons les Pretty Reckless. L’influence de Soundgarden plane sur leur son, et elle est assumée. Le groupe ne prétend pas réinventer la roue, mais fait véritablement décanter ses inspirations. On pourrait dire que la présence d’une chanteuse aide à se démarquer de la bande à Cornell, mais ce serait omettre une évolution perceptible qui, comme chez Rival Sons, a forgé une identité propre. Au point même qu’on pourrait maintenant dire des trucs désagréables comme « Ouais, les Pretty Reckless font du Pretty Reckless, faudrait voir à se renouveler… ». (Attention, je ne dis pas que c’est le cas. Juste que la formule serait viable.)
Dans le cas de Starcatcher, l’impression la plus déplaisante n’est pas l’influence d’un certain mastodonte anglais (qui a, du reste, influencé presque tout le monde dans le milieu des gros amplis), mais bien la sensation que cette filiation ostentatoire est peut-être le seul argument de vente de Greta Van Fleet. Leur seul trait identitaire un tant soit peu marqué et marquant. Or, c’est un paradoxe qui se révèle incommodant, puisque le groupe a tendance à botter en touche quand le sujet leur est soumis en interview. « Led Trucmuche ? Une influence ? Pas tant que ça en fait… mais c’est un compliment, merci beaucoup, hein ! » est généralement la réponse des intéressés. Une position de plus en plus agaçante, voire idéologiquement malhonnête, à mesure que la seule caractéristique essentielle de Greta Van Fleet semble justement se résumer à cette connexion prétendument fortuite et naïve. Si cette influence n’est pas aussi importante, comme le disent ces jeunes messieurs, autant faire en sorte de le prouver. Et c’est bien là que ça coince. Pourquoi avoir choisi Sacred The Thread (ce titre rédigé par Yoda…) comme single, sinon pour rassurer le public venu écouter un nouveau Led… Led Zarbi ? Décidément, ça ne me revient pas…
Fate of the Faithful démarre par un riff de Wurlitzer pas dégueu, ce qui ne veut rien dire quand l’appréciation de la chanson dépend du seuil tolérance au timbre de chipmunk vengeur de Josh Kiszka. Prosodie neo-Plantienne pour les uns, vivisection auditive au marteau-piqueur pour d’autres, choisissez votre camp. Même quand Waited All Your Life fait mine de tenter l’épure, c’est peine perdue. Le gars s’égosille comme pour camoufler la mollesse des chansons, qui commencent à sentir fort le pop rock lissé à la chaine. La renommée fragile de GVF, acquise via des riffs se voulant saignants (Highway Tune, indépendamment de notre ressenti sur la chanson, fut une sensation virale), ne peut que vaciller à mesure que le groupe aligne des bluettes pâlottes, dont la prétention pseudo-vintage ne fait qu’accentuer la faculté d’irritation épidermique. The Falling Sky couple des riffs presque sympathiques à des vocaux totalement caricaturaux, ce qui, ironiquement, en fait un point médian pertinent pour disséquer la chose. Soyons honnêtes, en tant que fan des Stooges, de Little Richard ou Faith No More, je sais bien que brailler n’est pas un souci en soi. Le problème vient quand on braille sans jamais porter la chanson plus loin ou plus haut. Les feulements tarés de Steven Tyler ont tendance à le faire oublier, mais Aerosmith, pour toutes leurs offenses ultra-radiophoniques, demeurent des mélodistes particulièrement rusés. GVF ne sont clairement pas faits du même bois. Sacred The Thread sonne comme le plus ennuyeux de U2 greffé sur le plus éculé de Led Zouzou. Runway Blues braconne presque chez Aerosmith, justement, mais là encore, le « NANANAAARRRHH » du chant fait pouffer de rire, et la compo finit en fade out après une minute à peine. Ni un intermède, ni une chanson, quel est donc l’intérêt ? The Indigo Streak lorgne dangereusement vers Kansas, Boston, Chicago et consorts. Vous savez, ces groupes de turbo-pop-heavy-blues aux noms de localités américaines. Cachons notre joie.
Contre toute attente (vous me direz, à ce stade…), les couplets de Frozen Light ne sont pas inintéressants, mais le refrain n’a aucune imagination. Petite accalmie transitoire, break de batterie ultra-générique et paf ! Gros accords électriques et hurlement comme Stephen Pearcy sous hélium. Le solo de guitare mime les moments les plus alcoolisés de Page, parce que pourquoi se priver ? Et puis c’est pratique, même pas besoin d’être précis, youpi ! The Archer tente l’acoustique façon LZIII, mais revient vite à un énième refrain qui pousse les potards sans se rendre intéressant. Mais c’est intense, c’est pas ça le rock ? Peut-être, mais il faut des chansons, aussi. Meet The Master, single-étendard, est à peu près ce qu’on obtient en greffant un cosplay de Robert Plant sur un pastiche de Bon Jovi. Lorsqu’on arrive à la fin, Farewell For Now semble mélanger tout ce qui a précédé et se confond dans notre ressenti. Riffs poseurs pseudo-revivalistes, vagissements exaspérants et ersatz de mélodies en surplace. On sauvera à la rigueur les arpèges acoustiques, plutôt décents dans leur genre, mais guère plus. Côté mixage et production, ça fait le boulot sans relever la sauce. Un comble quand GVF en sont déjà à leur deuxième producteur superstar. Leur opus précédent, The Battle At Garden’s Gate, était chapeauté par Greg Kurstin (Adele, Foo Fighters, Beck, Paul McCartney, Gorillaz, Sia, Pink…) et se voulait un concept « cinématique et orgasmique » (comprenez, la même soupe inepte avec un peu plus de cordes pour faire joli dans le potage). Starcatcher, annoncé comme « un retour au rock & roll et à sa signification profonde pour notre génération » (hohohoooo !), est signé Dave Cobb (Chris Stapleton, Sturgill Simpson, Zac Brown, Rival Sons, Lady Gaga, Slash & the Conspirators, Dawes…). Deux pédigrées hallucinants, deux producteurs de renom, l’un à Los Angeles, l’autre à Nashville… pour des résultats d’une pauvreté totalement équivalente.
{Pour la petite histoire, mon logiciel d’écoute a automatiquement enchainé sur un truc qui m’a fait dire « Oh, c’est quoi cette intro ? Une chanson bonus ? C’est vachement bien… ». Puis, la voix est entrée et j’ai reconnu un ancien titre de Rival Sons. Oups}
© Neil Krug
Quand on est bien élevé, on évite de dire « c’est de la merde ».
On dit « c’est pas mon truc. »
Okay.
C’est vraiment, vraiment, vraiment, vraiiiiment PAS mon truc.
Et pourtant… Malgré mes réticences subjectives, je suis persuadé qu’il existe un public pour ce genre de projet. Les récentes innovations apportées aux déclinaisons auditives des procédés d’intelligence artificielle ont relancé les débats quant aux potentiels impacts sur l’industrie musicale. Il serait vain de lire des boules de cristal d’autant plus floues qu’elles sont déjà pleines de traces de doigts ; mais rappelons nous bien d’une chose. La technologie n’a pas attendu l’avènement de l’AI pour se mêler de musique. Depuis longtemps déjà, le copier-coller gouverne les ondes radiophoniques (je ne parle pas ici de plagiat, mais bien du procédé de studio consistant à dupliquer les prises d’un passage musical pour en uniformiser le rendu). La correction de pitch et l’auto-tune font parti du paysage, mais la valeur des artistes prime encore sur celle des outils, car ceux-ci ne sont que cela. Des outils. Suivant ce que l’on en fait, chaque innovation est susceptible d’apporter un bienfait et un emmerdement, et les deux cohabitent d’ailleurs souvent. Il est parfaitement concevable qu’un label opportuniste finisse par lancer un Prince en AI (même si, au vu de la politique de copyright posthume du Kid de Minneapolis, c’est l’un des exemples les moins probables). Or, il faut d’abord qu’il existe un Prince véritable pour pouvoir le décliner en hologramme, et la réciproque est loin d’être évidente. Le Japon lance régulièrement des idoles virtuelles qui n’atteignent pas le niveau de notoriété planétaire de pop stars de chair et de sang. Pour le moment, du moins. L’AI visuelle est actuellement capable de générer des croquis « originaux » de Léonard de Vinci. C’est très ludique. En attendant, lors de mon dernier passage au Louvre, la Joconde était encore noyée sous la moitié du tourisme mondial de la saison. Mona Lisa a le dos dur, vu les chiffres qu’EasyJet se font dessus.
Pourquoi cette digression ? Tout simplement parce qu’elle est peut-être là, la stratégie marketing de Greta Van Fleet. Que le groupe en soit ou non conscient, ils sont vendus à un public avide de décalque troublant et moins regardant sur la qualité du produit que sur le gimmick de sa forme. Ce n’est pas un crime, mais il faut l’admettre pour s’en rendre compte. Ce genre de curiosité est d’ailleurs généralisable à la plupart des mélomanes, pour satisfaire une myriade de fixettes subjectives et incongrues. En ce qui me concerne, je me suis souvent demandé comment le Diamond Dogs de Bowie aurait sonné si Mick Ronson avait pu rejoindre les sessions. J’adore l’album tel qu’il existe dans notre réalité, mais la curiosité du fameux « Et si… ??? » est un moteur diaboliquement puissant. Les méninges turbinent, on extrapole et on commence à perdre des heures de sommeil. Dans cette optique, la place de Greta Van Flûte devient plus claire. Vous aimez Plant et Page ? N’avez vous pas rêvé de découvrir un tas de démos inédites ? De retrouver ce fameux son, quand bien même les chansons laisseraient fortement à désirer ? Ne rêvez plus. C’est maintenant possible, grâce à un groupe nommé Led Répliqu, oh pardon… Greta Van DeepFake. Ça y est, ça m’est revenu ! Ouf.
Mattias Frances
Sans aller aussi loin dans l’analyse structurelle et musicale de ce nouvel opus de GVF, j’ai beaucoup de mal à supporter la voix horripilante et omniprésente du chanteur sans parler de la production brute de décoffrage des 70’s…au final encephalogramme plat mais tellement content quand ça s’arrête … c’est un peu l’histoire du gars qui chausse du 44 mais qui porte du 39, tellement soulagé quand il quitte ses pompes!!. voilà, ça n’a aucun rapport mais dans le genre « p’tits jeunes qui ont bien appris des anciens » je conseille The Georgia Thunderbolds, du Rock sudiste comme on l’aime…
C’est assez bien résumé… Je dirais même un gars qui chausse du 46 et porte du 30.
Je ne connais pas du tout The Georgia Thunderbolts, merci pour cette suggestion :)
P.S.: Connaissez-vous Blackberry Smoke, qui opèrent dans un registre très similaire avec beaucoup de succès ?
quel dommage Mathias, avec ta culture rock, ton humour et ton talent de chroniqueur que tu uses de mauvaise foi aussi crasse. Le son d’inspiration Led Zep de GVF ce n’est que sur qqs morceaux. Le reste est bien dans l’esprit seventies, et la où ces jeunes morrveux insolents font mouche, ce sont leurs mélodies accrocheuses. Le reste c’est du gimmick. Ce que font ces 2 jumeaux est étonnant, et ça sonne bien, c’est rafraîchissant, ça nous fait voyager dans le temps.
J’en reprend de grosses louches sans m’en lasser!
@Jim
Vous avez raison (à mon sens) dans presque tout ce que vous évoquez. Mis à part le fait que je trouve l’influence de LZ bien plus présente que ce que vous décrivez, je suis d’accord avec vous. L’énergie vient effectivement des seventies, c’est flagrant, et il faut relativiser le gimmick si l’on veut pouvoir en gober des louches à foison. En revanche, je ne crois pas faire de preuve de beaucoup de mauvaise foi. Un peu, peut-être, car fustiger l’apparat vintage et dire du bien de Rival Sons peut être discuté, mais pas tant que ça. En plus de ça, c’est sûr, j’aime bien phraser des conneries, parce que j’estime que les gens qui prennent le temps de me lire méritent d’être divertis. C’est un minimum requis. Je dis ça parce qu’on me reproche souvent de camoufler de la mauvaise foi sous des bons mots ; et à mon sens, les deux ne sont pas liés. Présents, peut-être, mais pas liés.
J’ai mis longtemps à daigner m’attaquer (plus ou moins littéralement) à ce groupe, précisément parce qu’il me semblait inutile de reformuler les critiques les plus courantes sans chercher à approfondir. Au final, j’ai l’impression que le problème (pour moi mais pas seulement, j’en suis sûr) de GVF vient précisément de la question de l’influence, bien plus que du gimmick seventies que vous mentionnez très justement et qui n’est finalement que ça, un gimmick. En gros, je pourrais dire « pourquoi blâmer GVF, quand on ne va pas organiser un procès à Airbourne pour clonage d’AC/DC ? » Je dois admettre que, pour mon opinion, la balance penche à cause d’un truc, dans cet exemple. Airbourne vénèrent AC/DC et l’ont toujours clamé. GVF répondent « Led Zep ? Hein, mais non, c’est une coincidence, aussi, mais nos idées sont avant tout originales et informées par bien plus que ça, c’est parce qu’on a lu Nietzsche et Sartre en école primaire, en fait » (je caricature un peu, mais c’est en gros ce qu’ils ont raconté en 2021 au Guardian). En plus, c’est sûr qu’à partir du moment où la balance flanche, je m’interdis moins la mauvaise foi. Il n’empêche que c’est la conséquence du vacillement, et non sa cause. Peut-être que ce qui me pose autant souci n’est qu’un problème de « politesse » artistique ? Pas sûr. Je n’ai jamais respecté mes aînés systématiquement sur la base de leur âge, et j’aurais même tendance à souligner que piller un groupe comme Led Zep, qui ont copyrighté des hits sur le dos de pas mal de monde (surtout des musiciens noirs américains dans la dèche) relève forcément un peu du karma. Mais je pense surtout que, là où cette « malhonnêteté » me pose souci, c’est pour le public. Les gens méritent mieux. Et peut-être, aussi, que le mercantilisme de tout ça me vexe et me peine, tout simplement. Peut-être suis-je, au fond, fragile et éphémère comme la rosée du matin que j’atomise sans merci avec mes gros sabots tout boueux. Je n’en sais rien. Peut-être.
Si je devais sortir les métaphores, je dirais que notre différence de ressenti vient de nos choix de véhicule pour remonter dans le temps. Nous affectionnons des modes de locomotion et des itinéraires différents pour arriver dans le passé, justement (les seventies, en l’occurence). Passé qui n’a peut-être pas non plus la même valeur pour nous. (Je ne sais pas quel est votre âge, perso, j’ai trente ans et je suppose que ça doit jouer). C’est une supposition que je vous soumets, sans pour autant pouvoir vous garantir sa véracité.
Quoi qu’il en soit, et quels que puissent être nos désaccords (j’imagine que celui-ci est le premier à véritablement vous peser, puisque je ne crois pas que nous ayons déjà échangé ?), j’apprécie et vous remercie pour les gentillesses écrites sur mon travail. Je vous remercie de nous suivre chez Benzine et j’espère que cela nous vous passera pas le goût de me lire, voire de nous lire. Ni de commenter. Pour soumettre et discipliner nos désaccords, qui sont intéressants. Ou pour parler patisserie. Ou bossa nova. Ou de la discographie d’Anthrax. Il y a des lacunes que je traîne depuis longtemps. Je veux savoir.
Voilou, c’est tout pour moi, à ce stade. Etait-ce plus long à lire que la critique ?
@Bob L’Epongette, dont j’ai par mégarde supprimé le commentaire si poétique qui disait :
« pisse froid… »
…Puis-je vous proposer un rafraîchissement estival ? ;P
excellente chronique !
@Olivier Rouhet-Pers
Merci à vous de l’avoir lue :)
tous ca pour ca? un monumentale paver pour finir en c’est de la merde, ah non pardon, c’est pas mon truc.
Nan c’est tres bien ecris, tres argumente, chapeau bas.
Apres, quand on voit le neant intersiderale de la production musicale mondiale cote djeuns, avoir autre chose que du bougliboulga mi rap/funk/ remix/incomprehensible/chiant a mourrir, c’est pas si mal.
ce dernier album de gvf est certes pas leur meilleur, mais faut relativiser devant la pauvrete de la production musicale.
oui n’est pas led zep qui veut.
mais ca reste au dessus de beaucoup de choses qui innondent pourtant les ondes.
ils sont jeunes, ils ont le temps de se detacher de cette influence led zep qu’ils assument plus ou moins bien.
apres, comme tu le dis si bien, y a bien que rival son qui arrive actuellement a etre a la fois inspiré et inspirant.
leur dernier album est trop court, rrrrrrr encore!
@Actarus
Vous avez bien raison. Je suis moins convaincu sur la capacité de détachement avec l’âge, mais je suis d’accord avec tout le reste. Qu’on aime ou non les variations d’un genre en particulier, il faut se rappeler que tous les genres n’ont pas la même visibilité aux yeux du grand public. Et de l’humanité, fatalement.
Après, on peut aussi trouver d’autres satisfactions dans des choses très nouvelles et novatrices, mais le grand public ne pense sans doute pas comme ça et ce n’est pas ce qui ruinerait la conversation entre deux individus sains d’esprit. Et, perso, ça me va plutôt bien.
Pour le Rival Sons, consolez-vous, puisque le second volet sort dès cet automne ! Séchez donc ces vilaines larmes et montez le son du silence en attendant que ça pète.
Merci pour vos remarques positives sur l’écriture, elles sont appréciées :)
ah merci pour cette excellente nouvelle pour rival son, je vais geter ca.
Vous pourrez en lire des nouvelles ici bas dès que l’objet sera en circulation :)