Après Shame et Food For Worms, la seconde platée de lombrics de 2023 nous vient de HMLTD. Sur The Worm, leur nouveau concept-album, un vers géant menace d’engloutir la Grande-Bretagne. Henry Spychalski et ses preux s’en vont pourfendre la bête.
À vaincre sans péril, on sauve parfois les meubles. Peter Pan & Wendy se révèle non seulement regardable, mais aussi émaillé de quelques idées judicieuses. Ça n’a l’air de rien mais, chez Disney, la barre est si basse qu’on avait fini par oublier qu’elle existait.
Institution boomer au sens noble du terme, duo resserré par la disparition d’Andy Fletcher, Depeche Mode revient avec un nouvel album épuré et méditatif, prolongeant la trajectoire d’un groupe ayant traversé plusieurs vies en quarante ans d’existence.
Karin Dreijer explore les questionnements insolubles posés par l’amour et le passage du temps. Entre maturité et nouvelle jeunesse, ce troisième album impressionne, touche et marque, prolongeant la trajectoire d’un talent unique en son genre.
Sur leur quatrième album, Algiers ont recruté quelques invités prestigieux pour explorer les ramifications tentaculaires d’un post-punk hanté, ténébreux et inquiet. Shook défie toute possibilité d’étiquetage avec l’énergie d’un désespoir dystopique.
Cracker Island est un album « confortable » mais aussi la preuve que, même lorsque Gorillaz accuse une tendance à se reposer sur ses lauriers, ils restent mieux entretenus que ceux de la concurrence.
On l’attendait, on ne l’espérait plus et on a failli oublier qu’il était arrivé. SIMULATOR est le premier album d’Uni and the Urchins, laboratoire déjà plus si neuf de l’intrigante Charlotte Kemp Muhl. Un collage de sons, de styles et d’images aussi audacieux que périlleux.
Le nouvel album instrumental de Mac de Marco, Five Easy Hot Dogs, est actuellement diffusé dans un ascenseur un peu particulier. Or, même dans l’au-delà, les avis divergent…
Paramore est sans doute le seul groupe pop rock des années 2000 à encore représenter une réelle exigence artistique, dans un genre qui ne cesse de se mordre la queue pour en tirer de l’oseille.
Le 3ème opus de Måneskin avait la lourde tâche de cimenter leur assise internationale. Même au vu de l’ampleur du défi, le résultat est une dégringolade. Une frustration décuplée par la hype, susceptible de nuire à un groupe dont la sincérité semble de plus en plus être l’unique atout.