Et si le nouveau tome des Cahiers d’Esther (qui a maintenant 15 ans) était le meilleur de tous ? Entre l’aspect « méta » du mécanisme mis en place par Riad Sattouf, la complexité amenée par l’adolescence de sa sage héroïne, et le grand méchant Covid, le livre déborde de moments formidables !
On entend souvent dire que Wolf Alice est le grand espoir du Rock Indie, sorte de groupe-bilan des décennies passées, dominant son sujet comme peu. Et Blue Weekend confirme complètement cette maîtrise… mais est-ce suffisant pour nous passionner ?
Parce qu’ils ont enflammé la Terrasse du Trabendo lors de la finale du Tremplin Rock & Folk Radio avec leur musique inclassable, il nous fallait absolument rencontrer Bilbao Kung-fu, OVNI de la scène Rock bordelaise…
Major Grom : le Docteur de Peste confirme que nos voisins Russes sont eux aussi sensibles aux charmes des films d’action et de super héros, mais nous offre aussi une vision intéressante de la société russe actuelle. Et vaut donc le coup d’œil en dépit de quelques imperfections…
Ouvrant le second cycle du Marvel Cinematic Universe (MCU) sur Disney+, WandaVision présente surtout l’intérêt pour les non-initiés de rendre hommage à l’histoire de la sitcom familiale US. Est-ce suffisant pour autant ?
Après le choc de Grave, Julia Ducournau revient, en lice pour la Palme d’Or à Cannes, avec un choc encore plus brutal : Titane, un vrai geste de cinéma, qui, à la manière de Cronenberg, s’appuie sur le cinéma de genre pour nous parler de sexe, d’amour, de mort aussi. Déconseillé quand même aux âmes sensibles !
Jolie petite réussite à la modestie sympathique, et porté par un casting de choix, Comment Je Suis Devenu Super-Héros est un polar français « populaire » qui mérite mieux qu’une sortie discrète sur Netflix. Mais quel public vise-t-il ?
C’était donc samedi soir la dernière manche du Tremplin de Rock & Folk Radio que le Supersonic hébergeait sur la Terrasse du Trabendo, avec quatre groupes finalistes, auxquels se sont rajoutés au dernier moment les invités surprise de We Hate You Please Die. Immanquable !
Gros choc que cette réapparition improbable du Verhoeven provocateur d’autrefois : Benedetta, film qui n’a rien de notre temps et renvoie au cinéma populaire des années 70, réjouira ou choquera selon la sensibilité de son spectateur…
La pluie menaçait mais a épargné hier soir la Terrasse du Trabendo, ce qui nous a permis de vivre de beaux et « purs moments de rock’n’roll » en compagnie de deux groupes enragés qui n’ont épargné ni nos oreilles ni nos dos éprouvés par le moshpit. Ça s’appelle le bonheur.