
Un balcon sur la mer
Peut-on faire revivre un amour d’enfance, donc retrouver la saveur même amère du passé, ? Sur cette question guère originale, à la réponse évidente – négative, […]
Peut-on faire revivre un amour d’enfance, donc retrouver la saveur même amère du passé, ? Sur cette question guère originale, à la réponse évidente – négative, […]
Le très beau roman de Kathryn Stockett, La couleur des sentiments, plonge le lecteur au début des années 60 à Jackson, Mississipi. Kennedy est Président des Etats-Unis, un gosse de douze ans nommé Stevie Wonder chante Fingertips à la radio, le roman d un certain J.D. Salinger est censuré, les femmes découvrent les bienfaits du Valium sur leurs nerfs.
Ortie. Le nom est bien choisi. Un nom pour une musique qui gratte, qui brûle, qui fait mal, qui énerve, qui titille. Né sur les cendres de W5 et de la Hurlante, Ortie est un groupe grenoblois qui fait une musique qui n est pas là pour divertir, pour passer le temps ou penser à autre chose. Ortie vous jette dans un buisson épineux.
Sujet mineur et maintes fois rebattu (le trio composé du mari, de la femme et de la maîtresse) mais traitement prouvant un talent majeur pour […]
En écoutant Grass Widow, une évidence m’a frappé : la new wave naissante de Cure période Three Imaginary Boys et l’indie rock des Américaines de Sleater-Kinney avaient plus que de vagues similitudes en commun. Par essence, les deux musiques appartiennent au même esprit : un rock sec et nerveux bati sur des mélodies simples mais addictives et produit dans un minimalisme étriqué mais séduisant.
Il y a un je ne sais quoi de breton dans la musique de Colin Chloé. Attention, que cela ne soit pas un prétexte pour fuir : pas de biniou, pas de violon à la danse de Saint-Guy comme chez Soldat Louis, pas de rythmique de Fest-Noz ni d’ailleurs de chanson avinée à la Miossec. Appeaux est un disque plus subtil que des clichés.
Ma passion pour les aventures du duo texan d’El Paso: Omar Rodriguez et Cedric Bixler Zavala ne s’est jamais éteinte et n’a jamais été aussi intense. Et la perspective de les savoir en studio prêt à en découdre de nouveau après l indigeste Octahedron me colle un espoir fou. Oseront-ils une suite à ce monument qu était The Bedlam In goliath (qui égalait l ovni De Loused In The Comatorium)